mardi 11 novembre 2014

Entremet chocolat / clémentines

La première semaine de novembre est toujours un temps fort pour moi, puisqu'il s'agit de celle de mon anniversaire. Cette année, changement de décennie oblige, elle revêtait un caractère un peu particulier. J'ai donc eu envie de marquer le coup avec une création personnelle qui mette à l'honneur un fruit de saison que j'affectionne particulièrement, la clémentine, conjugué à mon doudou personnel, le chocolat noir ! J'ai longuement réfléchi à ce qui serait le plus intéressant en matière de textures, de goûts et de tenue. La première chose qui m'est venue à l'esprit, ça a été de faire une gelée de clémentine. Ensuite, j'ai réfléchi à ce qui permettrait de la mettre en valeur avec du chocolat noir : j'ai d'abord pensé à un bavarois, mais ce n'est pas une texture que j'apprécie, la crème pâtissière ou la crème au beurre sont trop lourdes, la mousse au chocolat (qui aurait eu ma préférence) était exclue, mon aîné étant allergique à l’œuf cru, une chantilly n'aurait pas apporté assez de tenue au gâteau... Du coup, je me suis dit qu'une diplomate, comme dans mon fraisier au Dulcey, devrait offrir à la fois suffisamment de tenue et suffisamment de légèreté. Restait la question du biscuit. Là aussi, les hésitations ont été longue : macaron ? génoise façon roulé ? biscuit au chocolat ? Je voulais quelque chose à la texture aérée, mais qui apporte un plus à l'ensemble... Je me suis donc arrêtée sur la dacquoise. Pour finir, je voulais un décor qui apporte du croquant et une touche d'originalité : la nougatine au grué de cacao, recette tirée d'une bûche framboise / chocolat proposée dans le Saveurs de décembre 2013, était toute indiquée.


Et j'avoue que je suis plutôt contente du résultat, à la fois très plaisant pour les papilles, avec un joli équilibre entre le sucre de la dacquoise, l'amertume du chocolat noir et l'acidité de la clémentine, et intéressant du côté des textures ! En revanche, c'est très dense, donc mieux vaut ne pas avoir trop chargé le repas avant !


Pour 16 personnes, il vous faudra :

Gelée de clémentine

400 g de jus de clémentine (environ 10 clémentines que vous pressez immédiatement avant utilisation)
200 g de sucre de canne blond
6 feuilles de gélatine

Dacquoise

300 g de blanc d'oeuf
300 g de poudre d'amande
250 g de sucre de canne blond

Crème diplomate chocolat / clémentine

500 g de lait entier
les jaunes de 4 gros œufs
75 g de sucre de canne blond
45 g de fécule
200 g de chocolat très noir (Guanaja de Valrhona dans mon cas)
40 g de beurre
20 cl de crème entière
2 cs de sucre glace
1 gousse de vanille
6 clémentines confites (achetées chez un artisan confiseur local, Confi Fruit, qui fait des merveilles)

Nougatine au grué de cacao et décor

100 g de sucre
100 g de sirop de glucose non aromatisé
100 g de beurre
100 g de grué de cacao
1 clémentine confite
3 feuilles de verveine cristallisée
150 g de chocolat très noir
60 g de lait
30 g de crème

Préparer la gelée. Presser les clémentines et verser le jus avec le sucre dans une casserole. Porter à ébullition et laisser cuire une quinzaine de minutes. Sortir du feu, laisser légèrement tiédir. Pendant ce temps, mettre la gélatine à ramollir dans un peu d'eau tiède. Quand le jus est encore chaud mais plus bouillant, égoutter la gélatine, la diluer dans le jus et laisser complètement refroidir avant de transférer dans une poche à douille et de réserver au frais.

Préparer la dacquoise. Préchauffer le four à 160°. Monter les blancs en neige avec 2 cs de sucre. Quand ils sont bien fermes, ajouter le reste du sucre et bien fouetter pour les serrer. Ajouter ensuite la poudre d'amande et incorporer délicatement. Sur trois plaques tapissées de papier cuisson, dessiner des cercles au format de votre cercle à pâtisser. Transférer la pâte dans une poche à douille et tracer un cercle à la dimension de celui dessiné sur votre feuille. Renouveler sur les autres plaques. Enfourner chaque plaque séparément 15 minutes. Laisser refroidir les dacquoises avant de les utiliser.

Préparer la crème diplomate. Faire fondre le chocolat. Porter le lait à ébullition. Battre les jaunes d’œufs, la fécule et le sucre jusqu'à blanchissement. Verser 1/3 du lait sur le mélange, bien mélanger, puis ajouter le reste du lait et fouetter énergiquement. Remettre sur le feu et chauffer jusqu'à ce que la crème épaississe, sans cesser de remuer. Lorsqu'elle est bien onctueuse, ajouter le chocolat et mélanger énergiquement jusqu'à obtenir une crème homogène. Laisser tiédir, ajouter le beurre coupé en petits dés et bien mélanger pour qu'il soit complètement absorbé par la crème. Laisser refroidir complètement. Pendant ce temps, mettre la crème liquide au congélateur. Lorsque la crème est bien froide, la fouetter pour la monter en chantilly. Lorsqu'elle fait des becs, ajouter le sucre glace et les grains de vanille. Bien fouetter pour obtenir un mélange homogène. L'incorporer délicatement à la crème pâtissière au chocolat. Couper les clémentines confites en très petits dés et les ajouter à la crème. Mélanger délicatement.

Vous pouvez maintenant monter le gâteau. Dans votre cercle à pâtisserie posé sur un plat de service, déposer un premier disque de dacquoise. Le couvrir d'une fine couche de gelée de clémentine, puis de la moitié de la crème diplomate. Poser un second disque de dacquoise en pressant un peu pour bien égaliser l'ensemble, et renouveler l'opération gelée / crème. Finir en déposant le dernier disque de dacquoise et le recouvrir d'une fine couche de gelée. Réserver au réfrigérateur au minimum deux heures (idéalement plutôt quatre).

Pendant ce temps, préparer la nougatine. Porter à ébullition le sucre, le glucose et le beurre. Ajouter le grué de cacao et bien mélanger. Verser sur une plaque couverte d'une feuille de cuisson, recouvrir d'une seconde feuille de cuisson et étaler au rouleau à pâtisserie sur 2-3 mm d'épaisseur. Réserver la plaque au frais pour une heure.

A l'issue de ce temps, enfourner la nougatine à 160° pour 20 minutes. La sortir, tracer des bandes (elles vont se refermer partiellement, mais ce n'est pas grave : ça fragilisera la nougatine à ces endroits, ce qui permettra de la casser plus facilement) et la laisser refroidir complètement.

Porter le lait et la crème à ébullition pour le glaçage. Les verser sur le chocolat haché finement et mélanger énergiquement à la spatule pour obtenir une pâte onctueuse et parfaitement lisse. Sortir le gâteau du réfrigérateur et retirer le cercle. Le napper de chocolat fondu jusqu'en bas, disposer des morceaux de nougatine le long de la bordure et décorer avec la clémentine confite restante et les feuilles de verveine. Laisser prendre le glaçage une petite demie-heure au froid et servir.



dimanche 12 octobre 2014

Gaufres liégeoises

Après la petite virée haut-savoyarde d'hier, cet après-midi, c'était goûter dominical avec rassemblement de gnomignons à la maison : 6 adultes, 1 grand, 2 moyens et 2 bébés réunis dans notre mini-salon pour des agapes bien méritées par ce temps tristounet. Et pour fêter ça, quoi de mieux qu'une tournée générale de bonnes gaufres liégeoises et de petites chouquettes bien dodues ? Le plat témoigne du succès inconditionnel reçu par cette proposition pâtissière : voilà tout ce qu'il restait au départ de nos invités, des 45 chouquettes et de la vingtaine de gaufres préparées ^^

Et ce ne sont pas les plus petits qui se sont le plus laissé abattre devant le festin !

Pour une vingtaine de gaufres, il vous faudra :

560 g de farine
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
30 cl de lait tiède
30 g de levure du boulanger
3 œufs
225 g de beurre
150 g de sucre perlé

Mélanger la farine, le sucre et le sel. Diluer la levure dans le lait. Creuser un puits dans les ingrédients secs et y verser le lait. Battre rapidement les œufs et les ajouter dans le puits. Mélanger du centre vers les bords, jusqu'à obtention d'une pâte homogène et collante. Couvrir et laisser reposer 30 minutes à température ambiante. Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.

Au bout de ce temps, ajouter le beurre fondu et les perles de sucre. Bien mélanger jusqu'à obtention d'une pâte homogène (hormis les grains de sucre). Laisser à nouveau lever, au moins une heure. La pâte doit avoir doublé de volume, au moins, au moment de la faire cuire.

A l'issue de ce temps, faire chauffer le gaufrier. Y verser une à deux cuillers à soupe de pâte sur chaque forme, fermer et laisser cuire jusqu'à ce que les gaufres aient pris une belle couleur dorée. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte. Déguster tiède.



Pain d'épices au nashi

Voici une recette que j'aurais dû vous mettre en ligne depuis longtemps. Elle n'est pas de moi, et j'aurais bien de la peine à vous dire d'où je la tiens, tant elle fait partie des incontournables des goûters familiaux depuis plus de 10 ans. Si l'auteur se reconnaît, je n'aurais rien contre un petit signe pour lui rendre hommage, car c'est à mon sens LA recette de pain d'épices. Celle qui a réussi à réconcilier avec la pâtisserie plusieurs personnes de ma connaissance qui s'avouent volontiers peu portées sur le sucré... Tout d'abord, ce pain d'épices est un miracle de légèreté, du fait du mélange levure / bicarbonate qui le fait pousser de façon très aérée. Ensuite, c'est un miracle d'équilibre des saveurs, doux mais pas trop sucré, épicé mais sans emporter la bouche. Et d'une simplicité qui réconcilierait avec les fourneaux la plus submergée des mères de famille nombreuse menant de front une vie professionnelle à plein temps (ce qui est mon cas, en l'occurrence : il ne vous aura pas échappé que j'ai eu quelques difficultés à cuisiner ces derniers temps, et pourtant, ce n'est pas le goût qui m'en manque...).

Comme je l'ai faite hier pour un dessert, j'y ai ajouté des dés de nashi, pour lui donner une note fruitée et légère. Et personne ne s'en est plaint !!!


Pour une dizaine de personnes, il vous faudra :

125 g de bon miel liquide (je préfère l'oranger au parfum délicat et subtil, pour cette recette)
15 cl de lait
2 oeufs
100 g de beurre
300 g de farine
100 g de sucre
1 cc de bicarbonate de soude
1/2 paquet de levure
cannelle et quatre-épices à votre goût (environ 1 cc de chaque pour moi)
graines d'anis vert non moulues (1 à 2 cc)
1 nashi

Préchauffer le four à 180° (th. 6).

Verser le miel et le lait dans une jatte et mélanger jusqu'à ce que le miel se soit totalement dissout. Incorporer les œufs et fouetter énergiquement pour homogénéiser.

Faire fondre le beurre coupé en petits dés à feu doux. Laisser tiédir.

Mélanger tous les ingrédients secs. Creuser un puits au centre et y verser le mélange liquide. Touiller délicatement en allant du centre vers les bords (cette opération permet d'éviter les grumeaux en amenant la farine progressivement dans le liquide). Quand l'ensemble est homogène, ajouter le beurre fondu.

Peler, épépiner et couper en petits dés le nashi. L'incorporer délicatement à la pâte.

Verser dans un moule à cake en silicone (ou à défaut dans un moule à cake généreusement beurré). Enfourner et cuire 45 minutes. Si vers 30 minutes de cuisson le dessus vous paraît trop foncé, couvrir d'une feuille d'aluminium pour terminer la cuisson (le gâteau cuit doit avoir une belle teinte de châtaigne). Démouler au sortir du four sur un plat à cake et laisser refroidir avant de découper.

samedi 30 août 2014

Tarte aux agrumes meringuée

Une de mes constantes depuis fort longtemps est que je déteste les pâtisseries au citron... au moins autant que j'aime la meringue ^^ Du coup, la fameuse tarte au citron meringuée est pour moi une sorte de torture, entre la tentation de cette petite chose délicatement sucrée et moelleuse et ma répugnance pour le citron sucré (alors que j'adore l'utiliser dans les plats salés...). Qu'à cela ne tienne, en mélangeant d'autres agrumes, j'ai résolu mon problème ! Nous avons dégusté cette petite merveille mercredi soir, lors d'un dîner entre amis, et j'avoue un succès sans partage : à la fois acidulée et douce, pleine de saveurs, elle a un terrible petit goût de reviens-y qui ne trompe pas.





Pour une grande tarte (10 à 12 personnes), il vous faudra :

Pour la pâte

250 g de farine
125 g de beurre
1 oeuf
5 cl d'eau
1 pincée de sel

Pour la crème

2 pomelos roses (ou un gros)
2 oranges à jus
2 citrons verts
100 g de sucre
1 cs de Maïzena
2 œufs + les 4 jaunes de la meringue

Pour la meringue

4 blancs d’œufs
100 g de sucre

Préparer la pâte à tarte : mélanger la farine et le sel. Couper le beurre en très petits dés et sabler la pâte en frottant le beurre et la farine entre les mains pour obtenir une consistance proche du sable humide. Faire un puits et y mettre l’œuf battu et l'eau. Mélanger rapidement à la main jusqu'à obtention d'une belle boule homogène. Couvrir et laisser reposer au frais au moins une demie-heure.

Préchauffer le four à 180° (th. 6).

Préparer la crème : prélever le zeste d'un pomelos, d'une orange et des deux citrons verts. Le disposer dans une casserole. Presser tous les fruits et ajouter le jus aux zestes. Ajouter le sucre et porter à ébullition. Battre les œufs et la Maïzena dans une jatte. Lorsque le jus de fruits bout, le filtrer en pressant bien les zeste dans un chinois pour récupérer le maximum de liquide et verser en filet sur les œufs battus en fouettant vivement pour ne pas faire prendre immédiatement. Remettre dans la casserole et porter à nouveau à ébullition sans cesser de fouetter. Continuer à bien remuer jusqu'à ce que la crème ait pris et nappe bien le fouet. Retirer du feu et laisser refroidir.

Pendant ce temps, étaler la pâte finement et foncer un moule à tarte. Verser la crème refroidie dessus. Enfourner 25 minutes.

Pendant ce temps, préparer la meringue : monter les blancs en neige très ferme, puis les serrer avec le sucre (verser le sucre sur les blancs en neige et redonner quelques tours de fouet pour obtenir une meringue lisse et brillante, qui forme des pics). Transférer dans une poche à douille. Lorsque la crème est cuite, sortir la tarte du four et pocher des petits tas de meringue sur toute la surface. Réenfourner pour 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que la meringue commence à légèrement dorer. Sortir du four et laisser refroidir totalement. Mettre au frigo jusqu'au moment de la dégustation.


mercredi 27 août 2014

Baklavas libanaises

Vous aurez sans doute noté mon intérêt constant et plus que conséquent pour les amandes et l'eau de fleur d'oranger. Je vous laisse donc imaginer ce que représente pour une gourmande de mon acabit la pâtisserie orientale : une source inépuisable de délices et de perdition calorique !!!

J'ai depuis plusieurs années le très précieux livre de cuisine libanaise de Pomme Larmoyer, dont les recettes sont aussi savoureuses que faciles à réaliser. Cet ouvrage est malheureusement épuisé et quand je vois le prix auquel le revendent certains internautes peu scrupuleux, je me dis que j'ai fort bien fait d'investir lorsqu'il était encore disponible !!! Cet ouvrage est une mine, aussi bien pour la diversité des recettes, tant salées que sucrées, que pour la culture gastronomique, puisque chaque recette est accompagnée d'un petit texte explicatif qui la contextualise.

Malgré tout son intérêt, toutefois, je dois reconnaître que je ne l'emmène pas en vacances. Aussi, missionnée pour amener le dessert à une réunion de copines demain midi, je me suis librement inspirée de sa recette de baklavas à partir des éléments que j'avais gardés en mémoire : eaux de fleur d'oranger et de rose, mélange d'amandes, de pistaches et de noix de cajou, et cannelle... Et pas de miel...


Pour une quarantaine de baklavas (2 plats), il vous faudra :

20 feuilles de filo
500 g d'amandes émondées
500 g de noix de cajou crues non salées
250 g de pistaches crues non salées
cannelle
eau de fleur d'oranger
eau de rose
beurre fondu

Pour le sirop
2 tasses de sucre
2 tasses d'eau
2 cs d'eau de fleur d'oranger
2 cs d'eau de rose

Préchauffer le four à 180°.

Réduire les noix en poudre au mixer. Les mélanger avec de la cannelle, de l'eau de fleur d'oranger et de l'eau de rose jusqu'à obtenir une consistance un peu pâteuse (environ 3 cs de chaque eau).

Beurrer les plats au pinceau avec du beurre fondu. Disposer une feuille de filo la beurrer et renouveler l'opération 4 fois (5 feuilles superposées au fond du plat). Verser la moitié du mélange de noix. Bien répartir et aplanir le dessus. Recouvrir de 5 feuilles de filo en beurrant à chaque couche. Découper à la pointe du couteau l'excédent de pâte. Découper des losanges. Renouveler l'opération pour le deuxième plat et enfourner 25 minutes le tout. Le dessus doit être joliment doré mais pas brûlé.

Mettre les ingrédients du sirop dans une casserole et porter à ébullition. Laisser bouillir jusqu'à la fin de cuisson des baklavas. Verser aussitôt à la sortie du four le sirop sur les baklavas et laisser refroidir.

Déguster froid avec un bon thé à la menthe.

samedi 26 juillet 2014

Deux nouvelles variantes de macarons

Demain, je m'envole pour quelques jours entre copines (et quelques heures professionnelles). Afin de remercier l'amie qui m'accueille, j'ai décidé de lui créer un macaron spécialement à son attention : comme elle a un intérêt certain pour les mojitos ces temps-ci, je me suis donc inspirée du célèbre cocktail pour imaginer une petite douceur qui parle à ses papilles ! Et comme aujourd'hui, c'est également notre 5e anniversaire de vie commune avec Chéri, j'en ai profité pour mettre au point une seconde recette aux saveurs de noix de coco, fruit de la passion et chocolat noir... Bref, ce WE, c'est macarons à tous les étages !

Pour une quarantaine de macarons façon mojito, il vous faudra :



Pour les coques
3 blancs d’œufs
120 g de sucre glace
120 g de sucre en poudre
140 g de poudre d'amande
le zeste d'un citron vert
1 pointe de couteau de colorant vert menthe

Pour la ganache
100 ml de crème semi-épaisse
140 g de chocolat blanc (Ivoire de Valrhona, le top !)
5 branches de menthe effeuillées
7,5 ml de rhum
20 g de beurre

Préchauffer le four à 140° (th. 3-4).

Battre les blancs d’œufs et le sucre ensemble jusqu'à ce que la masse monte en neige ferme et forme des "becs d'oiseaux". Au Cooking Chef, porter le mélange à 60° à vitesse minimum, laisser chauffer 2 minutes, puis arrêter la chauffe et battre à vitesse maximum jusqu'à ce que la température soit redescendue à température ambiante : on atteint la fameuse consistance en "becs d'oiseaux". Ajouter la poudre d'amande mélangée avec le zeste et le colorant. Fouetter à nouveau jusqu'à obtenir une masse homogène. Transférer dans une poche à douille.

Sur une plaque couverte d'une feuille de papier sulfurisé, dresser des petits dômes d'environ 2 cm de diamètre. Enfourner 20 minutes. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Pendant ce temps, préparer la ganache. Porter la crème à ébullition dans une casserole. Y faire infuser les feuilles de menthe (attention à bien retirer la nervure centrale qui apporte de l'amertume sinon) une dizaine de minutes. Retirer les feuilles et les presser dans un chinois pour récupérer un maximum de crème. Remettre la crème à chauffer. Au premier bouillon, éteindre le feu et ajouter les pistoles de chocolat blanc. Mélanger à la cuillère jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement fondues. Ajouter le beurre et continuer à mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Transférer dans une poche à douille et laisser refroidir pour que la ganache se raffermisse un peu. Penser à bien nouer la poche pour éviter que la pâte ne se sauve et ne sèche pendant ce temps...

Quand la ganache a épaissi, former les macarons en soudant deux coques avec un peu de ganache. Réserver dans une boîte en métal.

Pour une quarantaine de macarons coco / choco / passion, il vous faudra :


Pour les coques
3 blancs d’œufs
120 g de sucre glace
120 g de sucre en poudre
90 g de poudre d'amande
50 g de noix de coco râpée

Pour la ganache
100 ml de crème semi-épaisse
140 g de chocolat noir (Guanaja de Valrhona, le top !)
2 fruits de la passion
20 g de beurre

Préchauffer le four à 140° (th. 3-4).

Battre les blancs d’œufs et le sucre ensemble jusqu'à ce que la masse monte en neige ferme et forme des "becs d'oiseaux". Au Cooking Chef, porter le mélange à 60° à vitesse minimum, laisser chauffer 2 minutes, puis arrêter la chauffe et battre à vitesse maximum jusqu'à ce que la température soit redescendue à température ambiante : on atteint la fameuse consistance en "becs d'oiseaux". Ajouter la poudre d'amande mélangée avec la noix de coco râpée. Fouetter à nouveau jusqu'à obtenir une masse homogène. Transférer dans une poche à douille.

Sur une plaque couverte d'une feuille de papier sulfurisé, dresser des petits dômes d'environ 2 cm de diamètre. Enfourner 20 minutes. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Pendant ce temps, préparer la ganache. Vider les fruits de la passion dans un chinois, bien presser la masse pour récupérer un maximum de jus. Porter la crème à ébullition dans une casserole. Au premier bouillon, éteindre le feu et ajouter le jus des fruits de la passion et les pistoles de chocolat noir. Mélanger à la cuillère jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement fondues. Ajouter le beurre et continuer à mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Transférer dans une poche à douille et laisser refroidir pour que la ganache se raffermisse un peu. Penser à bien nouer la poche pour éviter que la pâte ne se sauve et ne sèche pendant ce temps...

Quand la ganache a épaissi, former les macarons en soudant deux coques avec un peu de ganache. Réserver dans une boîte en métal.

samedi 12 juillet 2014

Filets de canard à l'orange, massalé et coriandre

Quand on est maman Kangourou de famille nombreuse (un Hobbit, un Dragonnet et un BébéKoala), on a naturellement tendance à rechercher les bons plans pour nourrir tout son petit monde, parce que c'est pas tout ça ma brave dame, mais même en bossant à deux, ça finit par revenir cher, ces petites bêtes-là (surtout le Hobbit, on en a déjà parlé cet après-midi ^^' ). Et quand on est une maman Kangourou qui aime "bien" manger, on saute sur tous les bons plans qui permettent d'améliorer l'ordinaire sans faire exploser le budget !

Le bon plan cette semaine, c'était la promotion sur les filets de canard. Parce que le canard, c'est bon. Parce que le canard, tout le monde aime ça, même le Dragonnet (et même le BébéKoala, si on va par là, mais lui c'est dans ses petits pots bio, donc on dira qu'il n'a rien vu, surtout qu'à cette heure-ci, lui, il dort !). Ça tombe bien, j'avais des oranges dont je ne savais pas quoi faire ! Ah, et tiens, il était bien beau, ce bouquet de coriandre, chez mon primeur ! Allez hop, c'est parti pour une petite dînette améliorée, ce soir. Du vite fait, du facile, du savoureux et du "qui change" ^^


Pour 4 personnes, il vous faudra :

600 g de filet de canard
5 oranges à jus
sel aromatisé aux épices
massalé
5 branches de coriandre fraîche

1 cs de Maïzena pour épaissir la sauce

Presser le jus de trois oranges et couper les deux autres en fines rondelles (ou en quartier, vous faites bien comme vous voulez !). Disposer les filets de canard dans un plat à four, de préférence en une seule couche (sinon faire une première couche, et répéter ensuite toutes les étapes pour la deuxième couche). Les saler, saupoudrer de massalé, arroser de jus d'orange, disposer les rondelles d'orange et les pluches de coriandre. Filmer et laisser mariner au moins une demie-heure.


Préchauffer le four au maximum.

Quand la viande a mariné, retirer le film plastique, enfourner et baisser la température à 180° (th. 6). Laisser cuire 30 à 40 minutes. Au moment de servir, diluer la Maïzena avec quelques cuillères à soupe de jus de cuisson et transvaser le reste du jus dans une casserole sur feu vif. Ajouter la Maïzena délayée et bien mélanger tout le temps de chauffe jusqu'à ce que la sauce est pris une belle consistance et nappe bien la cuillère.

Servir avec un riz basmati.

Gâteau au yaourt façon Sachertorte

Aujourd'hui, nous accueillons les deux meilleurs amis du Hobbit pour le goûter... Et comme j'ai accouché d'un de ces spécimens étranges qui n'aiment pas les gâteaux au chocolat, il a fallu trouver des idées à la vanille (parce que la vanille, par contre, si on le laissait faire, il en mettrait dans tout...). Rappelons-le, un Hobbit, c'est gourmand... Alors trois Hobbits, mieux vaut prévoir du consistant, du roboratif... en un mot, du bourre-bide ! Par ailleurs, les envies d'une maman Kangourou ne sont pas nécessairement en parfaite adéquation avec celles d'un Hobbit : moi, si j'avais eu mon mot à dire, j'aurais bien fait une Sachertorte, là. Parce que le chocolat noir, c'est le Bien. Parce que je voulais utiliser de ma délicieuse confiture à l'abricot, tant qu'à faire. Et parce que j'aime ça, moi, la Sachertorte... Mais bon, autant proposer au Hobbit de manger des cailloux, je pense qu'il préférerait encore tenter l'expérience...

Du coup, nous avons encore une fois mis à l'épreuve nos talents réciproques de négociateurs pour aboutir à ce compromis : un gâteau moelleux au yaourt et à la vanille, glacé comme une Sachertorte...


Pour 10 personnes, il vous faudra :

2 yaourts nature (maison, c'est meilleur !)
5 oeufs
1 gousse de vanille
200 g de beurre fondu
2 yaourts de farine
1 yaourt de Maïzena
2 yaourts de sucre de canne blond
1 sachet de levure chimique

200 g de confiture d'abricots aux épices

225 g de chocolat noir
60 g de sucre glace
3 cs d'eau
45 g de beurre mou

Préchauffer le four au maximum.

Dans une jatte, mélanger les yaourts, les œufs, le beurre fondu et les graines de vanille prélevées avec la pointe d'un couteau. Dans une autre mélanger tous les ingrédients secs. Faire un puits et y verser le mélange liquide. Mélanger au fouet en faisant un tourbillon du centre vers les bords, jusqu'à ce que la pâte soit bien homogène. Beurrer un moule à manquer et y verser la pâte.

Enfourner le gâteau et baisser la température à 180° (th. 6). Laisser cuire 45 minutes. Vérifier la cuisson en plongeant une lame de couteau à cœur : si elle ressort propre, arrêter le four, sinon laisser cuire en ajustant le temps de cuisson.

Démouler et laisser refroidir sur un plat. Quand le gâteau est refroidi, le napper de confiture d'abricot. Préparer le glaçage. Dans une casserole, dissoudre le sucre glace dans l'eau. Ajouter le beurre et le chocolat et faire fonde à feu doux. Quand la préparation est bien lisse, en napper le gâteau en lissant au maximum. Décorer si besoin et laisser refroidir totalement avant de servir.

Confiture d'abricots aux épices

Le WE dernier, nous avons profité du beau temps et de la présence de Belle-Maman pour aller faire un tour dans la très jolie ville d'Yvoire. Si vous ne connaissez pas ce ravissant village médiéval et qu'une incursion sur les bords du Léman ne vous fait pas peur, c'est une destination à découvrir absolument : le temps d'une belle après-midi ensoleillée, vous flânerez au milieu des vieilles pierres et des échoppes à l'ancienne où l'artisanat et le commerce de détail se côtoient en bonne intelligence. Et si votre estomac vous appelle, profitez-en pour vous arrêtez aux Jardins du Léman, adresse aussi délicieuse pour les papilles qu'agréable par le cadre et l'accueil (demandez une table en terrasse : la vue imprenable sur le Jardin des cinq sens et le lac parachève idéalement ce temps de pause parfait).

Or donc, sur la (longue) route qui nous menait à notre destination du jour, nous avons croisé un camion proposant fruits et légumes de petit producteur. Attirés par les prix très attractifs proposés (5 € les 3 kg d'abricots, c'est à peine plus que le prix au kilo par chez nous ces jours-ci !!!), nous nous sommes donc arrêtés sur le chemin du retour. Bien nous en a pris : abricots et tomates cœur-de-bœuf étaient sans conteste parmi les meilleurs mangés cette année ! Mais bon, 5 kg d'abricots (fin de journée oblige, c'est toute la cagette qui s'est vue attribuer un prix encore plus compétitif), même avec beaucoup de bonne volonté et quatre solides appétits, on a bien du mal à en venir à bout ! Qu'à cela ne tienne, j'ai donc sorti ma plus grosse marmite pour y concocter une confiture maison. Sucre de canne blond, vanille, cannelle, cardamome et poivre long sont ainsi allés rejoindre les fruits pour composer un petit délice riche de saveurs comme on les aime chez nous ! Voici donc la recette, spécialement pour vous.


Pour 8 à 10 pots :

2,3 kg d'abricots dénoyautés et débarrassés des parties abîmées
1,5 kg de sucre de canne blond (en épicerie bio)
2 bâtons de cannelle
1 gousse de vanille
4 chatons de poivre long
4 gousses de cardamome

Après avoir dénoyauté les abricots et retiré les éventuelles parties abîmées, les mettre dans une cocotte (ou une bassine à confiture, c'est mieux) avec le sucre et les épices entières équitablement réparties. Ne surtout pas moudre les épices : elles vont être retirées après cuisson. Laisser macérer au moins une heure.

Au bout de ce temps, bien remuer pour enrober complètement les fruits. Mettre à chauffer sur feu doux. Remuer très régulièrement (tous les quarts d'heure au début, puis toutes les demies-heures au moins). Le mélange va peu à peu devenir liquide, puis bouillir doucement et produire de l'écume. Je ne retire pas l'écume mais la mélange à chaque fois à la confiture pour ne rien perdre des saveurs et du sucre, d'autres préfèrent écumer : libre à vous de choisir ce que vous préférez.

Pendant ce temps, laver soigneusement et stériliser une louche, les pots et leurs couvercles. Les mettre à égoutter tête en bas sur un torchon propre.

Lorsque la préparation commence légèrement à caraméliser (une goutte sur un plat froid doit se figer ou du moins présenter une viscosité certaine), retirer du feu. Retirer les épices (vous allez en chercher quelques unes, notamment la cardamome et le poivre long qui sont particulièrement facétieux). Transvaser immédiatement à la louche dans les pots. Les refermer au fur et à mesure et les poser tête en bas pour chasser l'air et ainsi éviter oxydation et moisissures. Lorsque les pots sont refroidis, les étiqueter et les stocker dans une pièce sombre et fraîche.

Déguster sur une tartine, une tranche de brioche ou de pain d'épice, ou en napper un gâteau avant de le glacer avec du chocolat, comme pour le Gâteau au yaourt façon Sachertorte...

samedi 10 mai 2014

Noix de saint-jacques et crevettes poêlées à l'Idyllic

Choses promises, choses dues : malgré un petit contretemps en début de semaine, j'ai donc finalement réalisé ce midi l'idée salée qui m'était venue en prenant connaissance de la composition de l'Idyllic ! Bien m'en a pris : c'est effectivement une réussite, même si, à l'avenir, je prendrai de la crème allégée, la crème entière donnant un résultat trop riche qui noie la délicatesse des saint-jacques... En tout cas, accompagnée d'une petite salade de jeunes pousses à la vinaigrette fruitée, ça nous a fait un déjeuner délicieux ce midi ! Merci encore à Stéphanie des PSST pour ce joli partenariat qui a donné lieu à deux créations très réussies ^^


Pour quatre personnes, il vous faudra :

12 belles noix de saint-jacques
250 g de crevettes entières (de préférence sauvages)
1 briquette de crème liquide (de préférence allégée)
beurre et huile pour la poêle
fleur de sel, poivre du moulin, Idyllic

200g de mélange de jeunes pousses
1 cs de vinaigre de fruits rouges (idéalement framboise, sinon myrtille)
3 cs d'huile d'olive
1 cc de moutarde
sel, poivre

Décortiquer les crevettes. Dans une poêle, faire fondre le beurre avec l'huile (pour éviter de brûler le beurre). Y faire dorer rapidement les saint-jacques et les crevettes (dès qu'elles colorent, les retirer, afin de ne pas les rendre caoutchouteuses). Verser la crème dans la poêle et bien déglacer tous les sucs de cuisson. Porter à ébullition pour épaissir la sauce.

Laver les jeunes pousses, bien les essorer. Préparer la vinaigrette en commençant par dissoudre le sel dans le vinaigre, avant d'ajouter les autres ingrédients et d'émulsionner. Assaisonner la salade avec la vinaigrette et dresser les assiettes : disposer 3 noix de saint-jacques et 1/4 des crevettes d'un côté, arroser avec la crème, saupoudrer d'un peu de fleur de sel, d'un tour de moulin à poivre et de quelques pincées d'Idyllic. Ajouter la salade sur l'autre côté de l'assiette et servir aussitôt.

On peut aussi en faire une entrée, en divisant les quantités par deux.

jeudi 8 mai 2014

Choux à la chantilly de coco, aux framboises et à l'Idyllic


Il y a quelques jours, ma délicieuse copine Stéphanie, des Petits Soupers de STéphanie (autrement connus sous l'acronyme Les PSST), m'a proposé un partenariat fort sympathique : m'envoyer un des produits qu'elle vend sur sa précieuse épicerie en ligne (et comme on a envie de tout acheter à chaque fois qu'on fait un tour dessus, autant dire que j'ai accepté les yeux fermés !!!) contre une création personnelle pour cet article et, bien sûr, un compte-rendu ici ! C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai ouvert le colis qui est arrivé lundi pour y trouver non seulement l'Idyllic promis, de l'Épicerie Lion, mais aussi la préparation pour riz au lait à la violette (une fin de série que je vais me faire un plaisir de goûter, même si je n'aurai plus l'occasion d'en acheter) et un sachet de Persil de mer de l'artisan paludier Gilles Hervy à Guérande.

Outre les produits eux-mêmes, j'ai également eu droit aux très jolies cartes promotionnelles de la boutique ! Les PSST, c'est une démarche unique : une épicerie en ligne, qui ne propose que des produits testés personnellement par Stéphanie, de grande qualité, développés par des petits producteurs et des artisans amoureux de leur métier... Outre la boutique, la talentueuse Stéphanie organise régulièrement des soupers privés (qui donnent leur nom à l'entreprise !) lors desquels les convives sont invités à tester une sélection de produits mis en situation par ses soins.
Deux idées me trottaient dans la tête, depuis que Stéphanie m'avait annoncé la composition de l'Idyllic (un mélange de framboise séchée, de rose et d'épices) : une recette salée à base de saint-jacques poêlées, qu'un contretemps ne m'a pas permis de réaliser, et la recette que je vous livre aujourd'hui, des choux bien dodus, saupoudrés de cette épice légèrement acidulée et très tonique, et généreusement garnis d'une chantilly de crème de coco et de framboises fraîches. L'équilibre entre la douceur riche de la crème de coco et la fraîcheur acidulée de la framboise est un vrai succès !

Pour quatre personnes, soit une douzaine de gros choux, il vous faudra :

Pour la pâte à choux :

10 cl de lait
10 cl d'eau
1 pincée de sel
10 g de sucre
80 g de beurre
120 g de farine
4 œufs
quelques pincées d'Idyllic

Pour la chantilly de coco :

2 briquettes de crèmes de coco (préférez la crème au lait : plus grasse, elle prendra mieux en Chantilly)
3 cs de sucre glace

Pour la garniture :

2 barquettes de framboises


Préchauffer le four à 180° (th. 6).

Préparer les choux. Dans une casserole, porter le lait, l'eau, le sel, le sucre et le beurre à ébullition. Retirer du feu et y ajouter la farine en mélangeant énergiquement. Remettre sur le feu et assécher la pâte au moins une minute sans cesser de tourner pour éviter qu'elle ne cuise. Hors du feu, ajouter les œufs un à un en prenant bien soin d'incorporer intimement chaque œuf à la pâte. Transférer dans une poche munie d'une douille de 15. Dresser 12 gros choux sur une plaque à pâtisser recouverte de papier cuisson. Les saupoudrer d'Idyllic sur toute leur surface bombée. Enfourner 8 minutes. Au bout de ce temps, entrouvrir la porte du four de quelques millimètres, en la calant avec une spatule en bois, par exemple, et poursuivre la cuisson 30 minutes. Quand les choux sont bien gonflés et dorés, les sortir du four et les laisser complètement refroidir.

Pendant ce temps, mettre la crème de coco au congélateur (au moins 20 minutes).

Quand les choux sont refroidis, monter la crème de coco en chantilly au fouet électrique à vitesse maximale. Idéalement, faites le dans un saladier lui-même réfrigéré ou placé dans un récipient contenant des glaçons (sauf si vous avez un robot pâtissier performant, auquel cas seul le refroidissement de la crème avant utilisation est nécessaire). Quand la crème est bien montée, la serrer avec le sucre glace en donnant encore quelques tours de fouet. Transférer dans une poche à douille.

Laver les framboises et les égoutter sur du papier absorbant. Dresser les choux dans les assiettes : couper le chapeau, garnir le fond du chou d'une couche de crème, y disposer quelques framboises et regarnir de crème entre les fruits sur toute leur hauteur. Coiffer avec le chapeau. Réserver au réfrigérateur si vous ne les mangez pas immédiatement, pour éviter que la chantilly ne retombe sous l'effet de la chaleur ambiante.


lundi 28 avril 2014

Nems au canard, courgette et tomate confite

Dans le Saveurs du mois d'avril, il y avait une recette de nems au magret de canard, à base de magret séché et de feuilles de brick. Sauf que je n'avais pas de feuilles de brick mais des galettes de riz, et des aiguillettes fraîches de canard. Du coup, me voilà partie avec les moyens du bord à concocter ma propre petite recette pour le dîner d'hier soir. Accompagnés d'un velouté de courgette, c'était parfait pour un petit dîner dominical simple et savoureux. Un peu long à préparer (forcément, les nems...), mais vraiment délicieux ! Et ça change de la recette traditionnelle ^^ Pour faire trempette, j'ai mélangé un peu de sauce soja, une pointe de purée de piment et des feuilles de coriandre : un accord parfaitement parfait avec les notes corsées du canard !
 
 Pour 36 petits nems, il vous faudra :

600 g d'aiguillettes de canard
1 oignon rouge
200 g de tomates confites
1 bouquet de coriandre
1 courgette
1 citron
cristaux d'huile essentielle saveur thaïe (vous pouvez préparer un mélange de basilic, citronnelle, gingembre, poivre, coriandre et cannelle, si vous ne souhaitez pas en acheter, mais vous risquez de devoir préparer une grande quantité pour seulement quelques grammes utilisés...)
sel, poivre
1 sachet de feuilles de riz
huile pour la friture

Commencer par préparer le canard : émincer les aiguillettes en très fines lanières (pas plus de 3 - 4 cm de long et 1/2 cm de large), les mettre dans une boîte hermétique, ajouter les zestes et le jus du citron, quatre traits d'huiles essentielles, sel et poivre à votre goût, mélanger et fermer pour laisser mariner le temps de préparer le reste.

Émincer l'oignon en très petits dés. Laver et épépiner la courgette. La couper en tronçons de 3 - 4 cm et les émincer très finement. Émincer les tomates séchées très finement. Effeuiller la coriandre. Réserver chaque ingrédient dans un bol, séparément.

Égoutter et faire revenir rapidement les morceaux de canard dans une sauteuse. Jeter le jus de cuisson et mettre le canard dans un plat.



Prendre un grand saladier d'eau froide. Y tremper une feuille de riz. La poser sur un torchon et replier celui-ci dessus pour l'essorer rapidement, bien à plat. Au centre de la feuille de riz, déposer, dans l'ordre, un peu d'oignon, deux ou trois lamelles de courgette, deux ou trois morceaux de canard, quelques feuilles de coriandre et deux ou trois morceaux de tomate séchée. Replier les côtés de la feuille de riz sur la garniture pour former un rectangle. Rabattre le bord le plus prêt de vous sur l'ensemble, puis rouler le boudin ainsi obtenu jusqu'au bout de l'autre bord pour former un rouleau bien hermétique. Répéter l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients. Si vous devez empiler plusieurs couches de nems, les séparer par du papier sulfurisé, pour éviter les adhérences.



Faire chauffer une sauteuse avec deux à trois cm d'huile dedans. Quand elle est bien chaude, y déposer une dizaine de nems (attention aux risques de projections...). Les dorer sur toutes leurs faces (au moins trois, voire quatre côtés, selon la façon dont la farce va s'être répartie). Les déposer sur une assiette garnie d'une feuille de papier sulfurisé. Comme quand ils sont crus, séparer les différentes strates de nems avec du papier sulfurisé : le papier absorbant a tendance à coller à la galette de riz, et je ne sais pas vous, mais rien que l'idée d'avaler du papier, bof bof...

lundi 21 avril 2014

Trio d'apéritifs festifs

Vous l'aurez compris, le menu pascal d'hier soir était festif et en bonne compagnie. Bien évidemment, impossible de démarrer un repas festif sans un bel apéritif savoureux et coloré ! Le nôtre s'est composé de verrines magret / fruits exotiques, de crostinis chèvre / poire / miel et de bricks aux fromages et aux herbes fraîches. Et il fallait bien ça pour nourrir nos 8 solides appétits ^^


Pour une vingtaine de verrines

1 mangue
3 fruits de la passion
1 plaque de magret séché aux trois poivres

Prélever la pulpe des fruits de la passion et la chair de la mangue. Les mixer finement pour obtenir un coulis épais. Dégraisser et faire griller à sec les tranches de magret pour obtenir des chips bien croquantes. Répartir le coulis dans les verrines et mettre une tranche de magret dans chaque.


Pour une vingtaine de crostinis

1 baguette
1 belle poire
1 bûchette de chèvre
miel de châtaigner

Couper la baguette et la bûche de chèvre en autant de rondelles. Émincer la poire pour la répartir équitablement sur chaque rondelle de pain. Assembler : sur une rondelle de pain, mettre un lit de poire, une rondelle de chèvre et 1/2 cc de miel. Renouveler jusqu'à épuisement. Gratiner une quinzaine de minutes à four chaud.


Pour une quarantaine de bricks

2 paquets de feuilles de bricks
1 chèvre frais type Petit Billy
1 tranche de feta
1 yaourt nature
5 feuilles d'ail des ours
5 branchettes d'estragon frais ou de thym frais
paprika, sel, poivre
huile d'olive

Dans un saladier, mélanger les fromages les épices, les herbes finement ciselées et 1 cs d'huile d'olive jusqu'à obtenir une pâte assez homogène.

Couper les feuilles de bricks en deux. Prendre une demie feuille, la plier en deux dans la longueur, déposer une petite cuillère à soupe de pâte à une extrémité de la bande ainsi former, rabattre en triangle en partant du bord où il y a la pâte et en rabattant toujours à angle droit : vous obtenez un triangle rectangle bien hermétique à la fin de l'opération. Dorer au pinceau avec de l'huile d'olive et poser sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement des feuilles et de la pâte. Cuire une quinzaine de minutes à four chaud.


Couscous d'agneau à la grenade

Menu pascal oblige, hier soir il y avait de l'agneau au menu. A la recherche d'une recette qui sorte du traditionnel gigot au four, je suis tombée, dans un petit guide Marabout sur une recette fort alléchante. Mais comme je n'aime pas la viande saignante, et qu'il n'était pas question de faire une semoule à la va vite, ce qui nécessitait forcément d'avoir un liquide de cuisson pour générer de la vapeur, j'ai donc arrangé ça à ma sauce, en gardant néanmoins les ingrédients qui font toute l'originalité et la saveur de cette recette : la grenade, le citron et la menthe.

Au final, nous avons eu un plat bien équilibré, riche en saveurs, avec une viande fondante et une semoule fluide et légère. Un véritable délice dont il n'est rien resté !

Pour 8 personnes, il vous faudra :

1,2 à 1,5 kilo de sauté d'agneau bien maigre
1 grenade
2 gousses d'ail
1 bouquet de menthe
6 cs d'huile d'olive
1 cs de miel de châtaignier
1 citron
sel, poivre

750 g de couscous fin
3 cs d'huile d'olive
450 ml d'eau froide
1 sachet de pignons de pin
sel

Dégraisser si besoin la viande et la mettre dans un récipient qui se ferme hermétiquement. Prélever les grains de la grenade et le zeste du citron. Les mélanger, presser le citron et arroser le mélange. Ajouter le miel, la moitié de l'huile, l'ail pressé et le bouquet de menthe finement ciselé. Saler et poivrer. Verser la moitié de ce mélange sur la viande en mélangeant soigneusement pour bien l'enrober de marinade et réserver le reste au frigo jusqu'au moment de servir. Laisser mariner au minimum deux à trois heures.

Une heure avant de servir, commencer la cuisson. Dans la partie basse d'un couscoussier, verser le reste de l'huile. Égoutter grossièrement la viande et la faire dorer sur toutes ses faces. Verser le reste de marinade et couvrir d'eau à hauteur de la viande, saler au gros sel. Poser la partie haute et le couvercle.

Dans un grand plat creux, verser la semoule et les 3 cs d'huile d'olive. Mélanger à la main, avec les doigts pliés à 90°, jusqu'à ce que les grains soient bien enrobés d'huile et se détachent bien les uns des autres. Verser 150 ml d'eau froide, saler et bien mélanger pour que tous les grains soient imprégnés. Verser dans la partie haute du couscoussier, fermer et laisser cuire à la vapeur 15 minutes. Reverser dans le plat, arroser de 150 ml d'eau froide, et égrener à la fourchette. Remettre dans la partie haute du couscoussier, fermer et cuire à la vapeur 15 minutes. Remettre dans le plat, verser 150 ml d'eau froide, mélanger et égrener. Remettre dans le couscoussier pour les 15 dernières minutes. Verser dans le plat, mettre deux noix de beurre, bien mélanger et égrener jusqu'à obtenir des grains parfaitement aérés. À chaque étape de la préparation de la semoule, penser à mélanger la viande et à vous assurer qu'elle n'attache pas. Au besoin, rajouter de l'eau : vous devez avoir un bouillon parfumé à la fin de la cuisson qui servira de sauce au plat.

Égoutter la viande, la verser dans un plat de service et ajouter le mélange initial réservé au frais. Mettre le bouillon dans une saucière. Torréfier rapidement les pignons de pin dans une poêle sans matière grasse et les mettre dans un petit bol.

dimanche 20 avril 2014

Fraisier au Dulcey

Bon, finalement, après moult atermoiements et deux semaines de tergiversations, il est fait et bien fait, ce fameux fraisier qui nous faisait de l’œil ^^ Comment résister à l'appel des fraises alors que nous sommes en pleine saison ? Et pour les relever, pourquoi ne pas user de la douceur caramélisée aux petites notes de spéculos du Dulcey ? Pour la petite histoire, cet étonnant chocolat commercialisé par l'incontournable marque Valrhona est le fruit d'une erreur de fabrication : en préparant de l'Ivoire, le chocolatier l'a laissé trop cuire, ce qui a légèrement caramélisé et amené cette belle couleur blonde et ce parfum biscuité tout à fait unique.

Sur les conseils de mon ami Nicolas, pâtissier de métier et de passion, j'ai remplacé la traditionnelle crème mousseline (dont je ne suis de toute façon pas fan, surtout dans un gâteau où la crème est présente en quantité) par une diplomate, plus aérienne. Je vous laisse juges de cette recette : nos invitées, ce soir, nous dirons ce qu'elles en pensent !

Le plus compliqué à gérer dans cette recette ? Sa durée : mieux vaut s'armer de patience et ne pas s'y prendre à la dernière minute ! J'ai mis deux heures du début à la fin, et il doit ensuite reposer au frais au moins deux ou trois heures pour faire prendre la crème !!!

Et le plus dur ? Empêcher les enfants (et les plus grands) de piocher dedans avant l'heure du dessert !



Pour 10 personnes, il vous faudra :

Pour le biscuit
7 oeufs
225 g de cassonnade
225 g de farine
2 cs d'amandes concassées

Pour le sirop
12 cl d'eau
70 g de cassonnade
2 cl de liqueur de fraise de Plougastel (ou de Kirsch, mais bon, c'est moins bon !)

Pour la crème diplomate
40 cl de lait entier
2 gousses de vanille
4 oeufs
30 g de Maïzena
80 g de cassonnade
100 g de Dulcey (ou de chocolat blanc, à défaut, au 80 g de beurre, si vraiment vous y tenez)
20 cl de crème entière liquide (réserver 20 minutes au congélateur)

Pour la pâte d'amande
200 g de sucre glace
200 g d'amandes émondées (ou de poudre d'amande ou d'amandes concassées)
1 pointe de couteau de colorant vert
1 blanc d'oeuf (prendre 1 des quatre de la crème)
1 noix de beurre
1 cs d'eau de fleur d'oranger

750 de belles fraises (la Mara des bois ou la Charlotte sont idéales, mais à défaut, celles que vous trouverez)

Préparer la pâte d'amande. Mixer très finement les amandes, le sucre, le colorant en poudre et la noix de beurre. Dans une jatte mélanger cette poudre à un blanc d’œuf (réservé sur les 4 de la crème) et à l'eau de fleur d'oranger. Pétrir à la main jusqu'à former une belle boule homogène. Placer cette boule entre deux feuilles de papier sulfurisé, l'aplatir grossièrement au format du papier et réserver au frigo.

Préchauffez le four à 180°

Préparer le biscuit. Séparer les jaunes des blancs d’œufs. Battre les jaunes avec le sucre jusqu'à blanchissement. Ajouter la farine mélangée aux éclats d'amandes peu à peu. Quand la pâte est homogène, battre les blancs en neige bien ferme. Assouplir la pâte avec un tiers des blancs, puis incorporer délicatement les deux tiers restants. Répartir sur deux plaques de cuisson couvertes de papier sulfurisé. Enfourner pour 12 minutes.

A la sortie du four, découper deux disques de la taille de votre cercle à pâtisserie et réserver.

Préparer la crème pâtissière. Fendre une gousse de vanille en deux. Mettre le lait, les graines de la vanille et les morceaux de gousse dans une casserole et porter à ébullition. Arrêter le feu et laisser infuser 15 minutes. Pendant ce temps, battre les œufs (moins un blanc) et le sucre jusqu'à blanchissement. Ajouter la Maïzena. Quand le lait est infusé, retirer les morceaux de gousse et reporter à frémissement. Mélanger un tiers du lait aux œufs battus, puis reverser dans la casserole et laisser cuire sans cesser de fouetter jusqu'à ce que la crème ait épaissi. La sortir du feu et la laisser refroidir. Pendant ce temps, couper le Dulcey en petits morceaux. Au bout de dix minutes, faire fondre le chocolat dans la crème encore chaude mais plus bouillante, en remuant bien. Réserver sous un film plastique au contact jusqu'à ce qu'elle ait totalement refroidi. Mettre la crème liquide au congélateur.

Pendant ce temps, préparer le sirop. Porter à ébullition l'ensemble des ingrédients et laisser bouillir deux minutes. Retirer du feu et laisser refroidir complètement.

Laver, équeuter et couper en deux les fraises.

Quand la crème pâtissière est à température ambiante, monter la crème liquide très froide en chantilly avec les graines de la seconde gousse de vanille, au fouet. Incorporer très délicatement à la crème pâtissière.

Poser un disque de biscuit sur votre plat de service. Le puncher au pinceau avec le sirop sans trop d'excès (il ne faut pas détremper la pâte). Le couvrir avec 1/3 de la crème en allant bien au bord. Entourer la bordure d'une bande de rhodoïd de 3 à 5 cm de haut. Disposer des demie-fraises tout autour en veillant à ce que le bord découpé soit bien appliqué contre le rhodoïd. Découper la moitié des fraises restantes en petits dés et les répartir sur toute la surface du biscuit. Couvrir avec le second tiers de crème. Découper l'autre moitié des fraises en petits dés, bien les répartir, et couvrir du dernier tiers de crème. Bien lisser en amenant la crème également dans les interstices entre les fraises de la bordure. Puncher le second disque de biscuit et le poser sur l'ensemble. Bien faire adhérer. Couvrir d'une très fine pellicule de confiture de fraise.

Sortir la pâte d'amande du frigo, en prélever la quantité nécessaire pour faire un disque de la taille du gâteau (emballer le reste dans du film plastique en faisant bien adhérer à toute la surface pour éviter le dessèchement) et l'étaler finement sur un plan saupoudré de sucre glace. Découper le disque au bon format. Le soulever délicatement à l'aide d'un rouleau à pâtisserie et l'appliquer sur le dessus du gâteau. Lisser en appuyant très légèrement pour bien faire adhérer. Poser un film plastique sur l'ensemble et réserver au frais jusqu'à la dégustation (de préférence au moins deux ou trois heures).

dimanche 13 avril 2014

Moelleux aux deux chocolats et beurre salé

En cette saison printanière, mon intention pour la douceur du WE était originellement de faire un fraisier... Et puis les lutins ont décidé que la sieste, c'était très surfait, la migraine s'en est mêlée... et avec tout ça une énorme crise de flemmingite... Mais comme la gourmandise a parfois ses raisons que la raison ignore, il n'était pas pensable de passer à côté d'un bon gâteau. Et voici comment un fraisier se trouve transformé en moelleux au chocolat par la magie de la vie de famille ^^

Actuellement, dans l'attente de la réception de ma dernière commande Valrhona sur Ventes privées (un RV bisannuel que je ne manquerais pour rien au monde, maintenant : avoir la possibilité de récupérer du chocolat Valrhona aux deux tiers de son prix normal, ma foi, ça ne se refuse pas !), je n'ai que du Jivara et de l'Ivoire sous la main (prochainement, j'aurai du Caraïbe qui se prêtera mieux à ce genre de gâteaux). A mon goût, le Jivara aurait très bien fait l'affaire, mais mes hommes sont moins "black is black" que moi, j'ai donc décidé de mélanger mes deux Valrhona pour un résultat moins intense, plus doux. Et comme la plaque entamée était celle de beurre salé, hop, dans le gâteau aussi. Au final, on se retrouve avec un beau gâteau bien moelleux, avec une croûte bien craquante et un petit goût caramélisé pas désagréable du tout !



Pour 8 personnes, il vous faudra

200 g de chocolat noir à 70%
100 g de chocolat blanc
180 g de beurre salé
100 g de sucre vanillé (maison : mettre vos cosses de vanille dans votre kilo de sucre ; sinon nature)
100 g de Maïzena
6 oeufs

Préchauffer le four à 160° (th. 5/6).

Faire fondre le beurre coupé en petits dés et le chocolat haché ou en pistoles à feu doux en mélangeant très régulièrement.

Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Battre les blancs en neige très ferme.

Mélanger la Maïzena et le sucre. Y incorporer le chocolat fondu et bien mélanger (il ne doit pas y avoir de grumeaux). Quand la préparation est tiédie, y ajouter les jaunes et bien mélanger. Enfin, verser sur les blancs en neige et incorporer délicatement en tournant la masse de bas en haut avec une spatule.

Quand la pâte est homogène, la verser dans un moule (à manquer carré ou rectangle pas trop grand) préalablement beurré et enfourner 35 minutes. Ne pas démouler à la sortie du four : servir les parts directement du plat car le gâteau est très friable et se casse facilement. Servir tiède ou bien refroidi.


dimanche 30 mars 2014

Matin brun, de Franck Pavloff

Une petite pensée pour ceux qui se réveilleront demain avec la gueule de bois...


Chronique à lire sur Ça dépend des jours, à propos d'un livre salutaire qui ne vous prendra pas plus de quelques dizaines de minutes de votre précieux temps.

Chili con carne

Vous le savez, depuis le temps, chez nous, on aime les bons plats familiaux longuement mijotés et riches en saveurs, même si par ailleurs on est aussi adeptes de la cuisine gastronomique ! Parmi les plats qui remplissent tous nos critères, et que pourtant je fais rarement, sans trop bien savoir pourquoi, il y a le chili con carne : c'est simple, complet, pas prise de tête, ça cuit tout seul, et toute la famille en raffole... Mais il y a chili et chili, hein ! Exit la sauce tomate relevée améliorée à la viande hachée, bonjour le plat composite et parfumé.

Dans cette version, affinée aujourd'hui, la viande est agrémentée de chorizo et de lardons pour renforcer le goût, les épices sont mélangées "maison" et agrémentées de cacao amer pour des saveurs plus prononcées, et le tout est gratiné au fromage juste avant de servir (mimolette aujourd'hui, mais à tester avec du vrai cheddar à l'occasion !). On peut aussi ajouter un petit pot de crème, pour adoucir les épices (mais nous n'en avions pas sous la main, alors tant pis).


Pour 8 personnes, il vous faudra :

600 g de viande de boeuf (tende de tranche ou viande à mijoter) en un seul morceau
1 chorizo
100 g de lardons de volaille, de jambon ou de bacon, fumés
1 oignon
2 échalotes
3 gousses d'ail
3 demies-boîtes de haricots rouges
3 demies-boîtes de pulpe de tomate
1 demie-boîte de maïs
1 cs bombée de paprika
1 cs bombée de poudre de cacao amer
1 cs rase de piment de Cayenne ou de piment doux selon votre goût
1 cs rase de gingembre moulu
1/2 cs de poivre noir
1 cs rase cumin moulu
thym selon votre goût
4 galets de bouillon de veau ou de volaille surgelés
200 g de mimolette ou de cheddar, râpés

Peler et émincer finement les oignons et échalotes. Peler, dégermer et émincer finement l'ail. Les faire revenir dans une grande cocotte dans un fond d'huile d'olive à feu vif. Pendant ce temps, émincer le chorizo en rondelles épaisses. Les ajouter dans la cocotte avec les lardons et faire revenir.  Pendant ce temps, émincer la viande de boeuf en petits dés. Les faire dorer avec le reste.

Ajouter les haricots, le maïs, la tomate, les épices mélangées, le thym et le bouillon. Arroser du volume d'une boîte de conserve d'eau. Baisser à feu doux, couvrir et laisser mijoter au moins deux heures, idéalement le plus longtemps possible.

On peut ajouter, dès le début avec les oignons, un poivron vert ou rouge épépiné et émincé en petits dés.




Avant de servir, parsemer le plat de mimolette râpée et passer au grill pour gratiner.

Servir avec du riz.

mercredi 5 mars 2014

Petits pots de crème choco-coco et autres yaourts maison


Ce WE, j'ai fait l'acquisition d'un outil qui, je le sens, va devenir un de nos plus précieux amis en cuisine : une yaourtière. Il faut dire que les laitages sont une véritable rente chez nous, et vont tendre à le devenir plus encore dès le mois prochain, puisque Micro, notre troisième galopin, va entrer dans l'ère de la petite cuillère (enfin, il y est déjà entré avec les légumes, mais le mois prochain, on attaquera les laitages, quoi) !!! C'est donc un achat un peu plaisir et beaucoup raison que cette yaourtière qui va nous permettre de diminuer un peu le budget de ce côté. Car, il faut le savoir, faire ses yaourts soi-même, c'est très économique.

Prenons le modèle que j'ai acheté, une yaourtière Russell-Hobbs assez basique, qui coûte moins de 45 €. Avec ses 12 pots (le format nécessaire pour ne pas la faire tourner tous les jours, à 5), il faut compter 1,5 l de lait (entier ou 1/2 écrémé, ou un mélange des deux) et 2 yaourts (fermiers ou bio de préférence, pour avoir des ferments bien actifs, le plus frais possibles) pour faire la première tournée (soit moins de 2,5 € les 12 pots), mais ensuite on garde 2 pots à chaque fois et on fait 5 autres tournées comme ça, donc on n'a plus que le coût du lait sur ces 5 tournées (soit moins de 1,5 € les 12 pots : imbattable). Et on peut agrémenter à tous les parfums qu'on veut, à l'infini (et là, la rentabilité est à son comble, quand on voit le prix des yaourts parfumés !!!). Pour ma première tournée, j'avais mis une mangue coupée en petits dés, c'était délicieux. Pour les fruits frais, on conseille de les enrober de sucre pour éviter que leur acidité n'empêche la prise des yaourts, ou de les cuire avant de les ajouter à la préparation (en compotée, coulis ou confiture).
L'inconvénient de ce modèle, certes assez bon marché, c'est qu'il ne fait QUE les yaourts, contrairement à la très prisée Multidélices de Seb qui permet aussi de faire fromages blancs, petits-suisses et desserts lactés. Mais qui me paraissait hors de prix pour une première acquisition dans le domaine, ne sachant pas si ça allait vraiment valoir le coût... Donc, exit la Multidélices... et bonjour les recettes de crèmes dessert et petits-suisses sans yaourtière.

Premier essai, que nous allons tester aujourd'hui, la crème au chocolat. Parce que, avouons-le, c'est quand même surtout chez Danone (et plus particulièrement dans la fameuse Danette) que nous investissons quasi-quotidiennement ici ! Et comme nous sommes des grands gourmands, j'ai un peu trafiqué les recettes trouvées sur le net en remplaçant la crème par du lait de coco (on ne se refait pas !).

Pour 6 pots de crème au chocolat, il vous faudra :

800 ml de lait 1/2 écrémé
200 ml de lait de coco
100 g de chocolat noir à pâtisser
35 g de Maïzena
60 g de sucre vanillé

Faire chauffer le lait et le lait de coco dans une casserole. Quand ils sont tiède, prélever 5 cs et les mettre dans un bol avec la Maïzena pour bien diluer celle-ci. Pendant ce temps poursuivre la chauffe des laits jusqu'à frémissement. Sortir la casserole du feu et y ajouter le chocolat. Bien remuer jusqu'à ce que le chocolat soit totalement fondu. Dans une jatte, mélanger la Maïzena diluée et le sucre, au fouet. Verser doucement le lait chocolaté en fouettant pour bien homogénéiser. Répartir dans les pots.

Mettre 2 l d'eau chaude dans une cocotte munie de son panier vapeur. Y poser les pots. Mettre à chauffer sur feu vif pour que l'eau bout. Couvrir d'un couvercle simple (ne pas mettre sous pression) et laisser cuire 40 minutes. Laisser refroidir complètement, fermer les pots et les réserver au réfrigérateur 4 à 5 heures minimum.

Variante : remplacer le chocolat par 2 grosses cs de bon cacao amer et la Maïzena par la même quantité de farine de coco. Dans ce cas, mélanger la farine et le cacao avant de diluer dans le lait. Les photos sont celles de ce mélange, la variante au chocolat à pâtisser étant plus claire.

mercredi 26 février 2014

Salade niçoise à ma façon (mais quand même un peu une vraie !)

De retour de quelques jours de vacances à Nice, j'ai appris qu'on m'avait toujours menti sur la salade niçoise (et aussi sur le pan bagnat, d'ailleurs). En fait, ces petites merveilles de la gastronomie azuréenne rendent extrêmement tatillons les habitants de la région : on ne touche pas plus à la "vraie" salade niçoise (dont il est d'ailleurs impossible d'avoir LA recette, chacun y allant de sa variante personnelle... mais tous tombent d'accord pour dire qu'on n'y met pas de légumes cuits, nom de Zeus, et pas de féculents non plus, enfin, à part les févettes, éventuellement), qu'à la vraie quiche lorraine à Nancy (non, on n'y met pas d'emmenthal, nom de Wotan !) ou au vrai gratin dauphinois par chez nous (non, on n'y met pas de fromage non plus, nom d'un petit Allobroge !!!).

Bref, tout ça pour dire que dans une salade niçoise, il n'y a pas de patates, pas de riz, pas de haricots verts, et que les fèves (fraîches) se mangent crues. Eh oui, c'est comme ça et puis c'est tout ! Et on a toujours : des petites olives niçoises (qui sont quand même drôlement meilleures que les machins caoutchouteux et insipides qu'on a tendance à nous refourguer ailleurs), de la tomate (salée), de l'huile d'olive (locale, parce que c'est la meilleure, non mais oh !), de la cébette (petit oignon nouveau plus fin que le classique oignon nouveau qu'on trouve partout ailleurs), des œufs durs, des anchois et du thon (pas forcément les deux en même temps, d'ailleurs, mais toujours au moins l'un des deux, et le thon de préférence frais et mi-cuit, parce que quand même, c'est bien meilleur !). Eh oui, vous l'aurez compris, le Niçois ne plaisante pas avec les bons produits bien de chez lui. Parce que c'est ça, le vrai secret de la salade niçoise : n'y mettre QUE des produits bien frais tels qu'on peut les trouver sur le cour Saleya (mais de préférence en moins cher, parce que bon, le cour Saleya, c'est fort joli, mais tout le monde n'a pas les moyens de s'y fournir exclusivement, hein, quand même !).


Et on peut y ajouter, au choix, et pas tout en même temps : de la févette (ou fève fraîche, donc), du concombre, du poivron (de préférence vert corne de boeuf ou classique rouge), des petits radis, du mesclun, de l'artichaut violet (mais attention, CRU, on vous l'a dit, aucun légume cuit !), du cœur de céleri et de l'oignon rouge.

Et si vous voulez l'avis d'un vrai Niçois, allez donc voir par là

Pour les couverts, ne faites pas attention, mon Grand ne sait toujours pas reconnaître sa gauche de sa droite !

Pour ma version maison, pour 8 personnes, j'ai opté pour :

1/2 bocal d'olives niçoises (directement importées de là-bas !)
3 belles tomates cœur de bœuf
2 poivrons verts corne de bœuf
1 botte de cébette
300 g de gousses de fèves fraîches (je n'ai pas pesé une fois écossées, mais c'était la bonne quantité)
1 concombre
1 boîte d'anchois marinés à l'ail
1 boîte de thon au naturel (impossible de mettre la main sur du thon frais... tant pis, ce sera pour la prochaine fois)
8 œufs
sel, poivre
huile d'olive de très bonne qualité (c'est le seul assaisonnement)
crème de balsamique pour la décoration

Écosser les fèves. Laver tous les autres légumes. Découper les tomates en fines rondelles et les recouper en deux. Saler et réserver à part. Épépiner le concombre et le couper en petits dés. Épépiner les poivrons et les couper en fines lamelles. Couper le bout des cébettes et les feuilles jusqu'au vert clair. Les émincer finement. Égoutter le thon et les olives. Émietter le thon. Si vous avez choisi du thon frais, le poêler rapidement sur toutes les faces pour qu'il soit juste mi-cuit et le laisser refroidir avant de le trancher finement. Cuire, refroidir, écaler et couper en 4 les œufs .

Au moment de servir, mélanger tous les légumes, saler, poivrer et arroser généreusement d'huile d'olive. Bien mélanger. Répartir dans les assiettes, ajouter le thon émietté, les anchois et les olives sur la salade, et les quartiers d'œuf autour. Décorer d'un trait de crème de balsamique.

Et dégustez !!!

mercredi 12 février 2014

Bal de givre à New York

Ce roman n'est pas exactement une nouveauté, mais j'ai eu tellement de plaisir à le lire que ça aurait été dommage de ne pas le chroniquer ! Comme toujours, Fabrice Colin y est brillant et déroutant. Un grand auteur, quel que soit le public auquel il s'adresse.

Je vous laisse donc découvrir sur Ça dépend des jours ma chronique de Bal de givre à New York !


mardi 28 janvier 2014

Salade de papaye et ugli aux crevettes caramélisées

La semaine dernière, nous recevions une amie à dîner. Chez mon primeur préféré, à la recherche d'idées lumineuses pour ce petit dîner informel, je suis tombée sur un fruit que nous avions goûté l'an passé à la même époque et dont je vous avais rendu compte ici : l'ugli. Cet hybride du pamplemousse et de la mandarine, également appelé tangelo, est un petit délice qui se marie divinement en salade aigre-douce avec des produits de la mer. Si vous avez l'occasion d'en croiser en magasin, ne vous arrêtez pas à sa drôle d'allure un peu rustique et n'hésitez surtout pas à tester, c'est un vrai plaisir !

En l'occurrence, je le mélange à la base de la salade de papaye. Et je fais sauter des queues de crevettes, que je fais pour finir caraméliser dans un mélange de jus des fruits avant assaisonnement et de miel. L'équilibre entre l'acidité de l'ugli, la douceur de la papaye et du miel et le parfum iodé des crevettes est un vrai feu d'artifices en bouche. Une recette simple, rapide, conviviale à tester absolument !



Pour 4 personnes en entrée ou deux personnes en plat unique, il vous faudra :

3 uglis
2 papayes (de préférence vertes, mais on peut le faire avec de la papaye normale, surtout pas trop mûre)
2 cs de nuoc mam
3 cs de miel de châtaigner
700 g de crevettes cuites non décortiquées
huile d'olive

Peler à vif et séparer les quartiers des uglis au dessus d'un saladier. Presser le "trognon" au dessus du plat pour en extraire le maximum de jus. Peler les papayes, les couper en deux et retirer les graines. Les émincer très finement en julienne. Mélanger les deux fruits soigneusement et laisser macérer le temps de préparer le reste.

Décortiquer les crevettes. Les faire revenir dans une sauteuse bien chaude avec un peu d'huile d'olive jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. Prélever 8 cuillères à soupe du jus des fruits. Les mélanger à 1 cuillère à soupe de miel jusqu'à ce qu'il ait totalement fondu. Verser dans la poêle et laisser caraméliser en remuant régulièrement. Quand il n'y a plus de jus et que les crevettes sont bien enrobées, retirer du feu.

Ajouter aux fruits le nuoc mam et le reste de miel. Bien mélanger.

Répartir la salade dans des assiettes creuses. Poser dessus les crevettes caramélisées et déguster aussitôt.

dimanche 26 janvier 2014

Tajine de lapin aux quatre agrumes

Bon, me revoilà avec mes agrumes fantaisistes de mon primeur préféré ! Cette semaine, dans mon panier, il y avait à nouveau de l'ugli (promis, cette semaine, je pense à vous prendre une photo de la terrible salade de papaye et ugli aux crevettes caramélisées que j'ai faite la semaine dernière mais qui s'est évaporée avant que je pense à dégainer mon appareil ^^' ), mais aussi du cédrat, de la bergamote et de la mandarine (oui oui, on arrive encore à en trouver chez mon primeur préféré, et c'est quand même autre chose que la clémentine !!!).

De gauche à droite : un cédrat, un ugli, trois bergamotes et deux mandarines

Avec tout ça, je pensais faire un tajine de poulet, mais mon poulet à mal vécu, du coup c'est le lapin trouvé pour trois fois rien chez le même primeur qui a fini dans mon Rommertopf avec les agrumes, un soupçon de cannelle, des oignons et des pommes de terre... Les odeurs qui s'échappent du four sont diablement tentantes, mais il faut être patiente, le temps que tout ça mijote doucement pour bien mêler toutes les saveurs !

Pour 4 personnes, il vous faudra :

8 morceaux de lapin
2 oignons moyens
8 pommes de terre moyennes
1 cédrat
2 bergamotes
8 mandarines
2 citrons
fond de volaille surgelé
huile d'olive
cannelle, sel, poivre
100 g de pistaches émondées non salées
100 g d'amandes entières
100 g de cassonade
Et un très grand plat en terre refermable (tajine, Rommertopf, cocotte alsacienne...) pour y coller tout ça !

Faire tremper le Rommertopf dans de l'eau froide.

Éplucher, couper en dés et laver les pommes de terre. Éplucher et émincer les oignons. Faire chauffer un fond d'huile d'olive dans une sauteuse, y faire revenir la moitié du lapin avec les oignons. Quand il est doré sur toutes ses faces, saler, poivrer, saupoudrer de cannelle, mélanger pour bien enrober la viande et réserver sur une assiette. Procéder de la même façon avec l'autre moitié.

Pendant ce temps, laver les agrumes. Couper le cédrat en rondelles (en retirant les pépins au fur et à mesure, ça facilite la découpe), les citrons et bergamotes en quartiers. Éplucher, retirer les fils et séparer les quartier des mandarines.

Sortir le Rommertopf de l'eau. Y déposer les pommes de terre, le cédrat, la viande et le reste des agrumes dans cet ordre. Répartir 5 morceaux de fond de volaille dans la cocotte et saupoudrer généreusement de cassonade. Fermer hermétiquement. Poser la cocotte sur la grille tout en bas du four. Mettre à chauffer à 180° (th. 6) et laisser mijoter doucement au moins 2 à 3 h (plus c'est long, plus c'est bon, c'est bien connu !). Un quart d'heure avant la fin de la cuisson, ajouter les fruits secs.