dimanche 26 mai 2013

Goûter de Fête des mères

Il ne vous aura certainement pas échappé qu'en ce presque beau (oui oui, pour une fois, il est presque beau, enfin, par chez nous, en tout cas !) dimanche de mai, les mamans de France et de Navarre sont à l'honneur. On peut penser ce qu'on veut de cette fête (et pour diverses raisons, elle me paraît un poil surfaite), mais le fait est qu'elle ravit nos chères têtes blondes / brunes / châtaines / rousses, et que rien que pour le plaisir de voir leurs yeux pétiller au moment de nous offrir leur petit présent, ça vaut la peine de revenir aux valeurs traditionnelles telles que les madeleines et les chouquettes ^^



Aujourd'hui, pour moi, c'est même une Fête des mères un peu spéciale et particulièrement joyeuse, puisque pour la première fois depuis quelques années, elle va réunir autour dudit goûter tous les parents de mes enfants, ce qui me fait vraiment chaud au cœur :) J'ai gardé pour mon ex-mari une profonde et sincère amitié, mais les circonstances de la vie avaient rendu ce genre de réunions familiales malheureusement impossibles. Je suis donc, d'une certaine façon, heureuse de pouvoir offrir ce temps-là à mon fils, surtout au vu de la joie qu'il a manifestée quand nous lui avons confirmé que c'était bon :)

Nous serons donc 5 pour le goûter, cet après-midi, et, comme je le disais plus haut, quoi de plus chaleureux que de partager à cette occasion les délices de notre propre enfance ? Pour moi, les deux goûters préférés, c'était les chouquettes (on en trouvait encore de bonnes chez les boulangers, en ce temps-là, pas les machins desséchés et cartonneux qu'on ose nous vendre sous l'appellation de chouquettes de nos jours !) et les madeleines. Malheureusement, je m'y suis prise un peu tard pour demander à ma propre maman sa recette incomparable, donc j'en ai trouvé une autre, au chocolat, pour aujourd'hui (et je me ferai mes petites madeleines proustiennes un peu plus tard, quand mes parents seront revenus de leur excursion et que j'aurai accès à ladite précieuse recette ^^ ). J'ai en fait un peu adapté la recette du livre Pâtisserie de Christophe Felder pour me la rendre plus abordable (aux diables le beurre noisette et les pépites de chocolat maison que je suis incapable de calibrer correctement ^^ ).

Pour les chouquettes, je vous laisse retrouver la recette déjà publiée ici l'été dernier ;)

Pour 18 madeleines au chocolat, il vous faudra :
140 g de beurre
40 g de chocolat noir (70%)
140 g de farine
20 g de cacao amer en poudre
1 cc de levure
2 oeufs
90 g de sucre en poudre
1 cc de vanille liquide
2 cs de miel

Préchauffer le four à 210° (th. 7).

Dans une casserole, faire fondre le beurre avec le chocolat, coupés en petits dés.

Dans un saladier, mélanger au fouet la vanille, les oeufs et le sucre jusqu'à ce que celui-ci soit totalement dissout. Ajouter le miel et fouetter énergiquement jusqu'à ce que le mélange soit parfaitement homogène. Mélanger la farine, la levure et le cacao et incorporer ce mélange à la préparation précédente petit à petit. Quand la pâte est bien homogène, ajouter le beurre fondu et mélanger intimement.

Poser deux moules à madeleines en silicone sur une plaque de cuisson. Garnir chaque alvéole d'une grosse cuillère de pâte.

Enfourner 12 minutes. Attention à ne pas dépasser le temps de cuisson sous peine de faire carboniser le dessus des madeleines (j'ai dû refaire une fournée pour cette raison ^^' ).

vendredi 24 mai 2013

Les montecaos de Perrine

Une fois n'est pas coutume, pas de recette perso aujourd'hui, mais la petite madeleine de Proust d'une blogueuse que j'aime beaucoup... ou plutôt le petit montecao de Perrine, devrais-je dire ;)


Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours eu un faible pour cette petite douceur toute simple et sans prétention. De la farine, du sucre, un peu de matière grasse et hop, le tour est joué. Rien de bien sorcier, mais à la clé un petit délice fondant, comme un petit bout d'ouate dans lequel on se roulerait de bonheur ^^

N'hésitez surtout pas à tenter cette recette : plus facile, ça n'existe pas, et toute la famille pourra s'en régaler :)

lundi 20 mai 2013

L'Empire ultime, tome 1 de Fils-des-Brumes, de Brandon Sanderson

Disons-le d'emblée, Brandon Sanderson est un garçon adorable que nous avons eu la chance de rencontrer, mon compagnon et moi, lors des Utopiales en 2010, à Nantes. Il a la simplicité, la facilité de contact et la gentillesse qu'on serait en droit d'attendre de n'importe qui, mais qui surprend toujours de la part de quelqu'un dont la notoriété (du moins Outre-Atlantique) est d'une certaine ampleur.

Brandon Sanderson, en effet, est l'auteur qui a été choisi par l'épouse de Robert Jordan pour terminer la mythique série de La Roue du temps, laissée inachevée par le décès prématuré du maître. Un choix qui ne s'est pas fait par hasard et dont il a su relever tous les défis (et compulser la masse de notes laissées par Jordan pour en tirer quelque chose d'aussi épais, sinon plus, que le maître lui-même l'aurait fait, ce n'est pas à la portée du premier scribouillard venu !).

Je vous laisse découvrir l'article que j'ai consacré sur Ça dépend des jours au roman qui l'a consacré parmi les meilleurs auteurs contemporains de Fantasy, L'Empire ultime, premier opus de sa trilogie Fils-des-Brumes, en espérant que vous prendrez autant de plaisir à dévorer ce cycle que j'en ai eu.


Bonne lecture !

vendredi 17 mai 2013

Tajine de poulet aux olives, citron et pommes de terre

Il ne vous aura sans doute pas échappé que je suis très fan des cuisines du monde, et particulièrement du monde oriental (qu'il soit arabe ou asiatique). De la même façon, vous aurez sans doute noté que je suis adepte des plats uniques, complets et familiaux... C'est pour cette raison que j'aime beaucoup les tajines, qui ont le mérite d'être souvent vite préparés (même s'ils mettent très longtemps à cuire), de satisfaire aux papilles de toute la famille et d'être extrêmement conviviaux.

Un des grands classiques en la matière est la traditionnelle association poulet / olive / citron que l'on retrouve à la carte de tout restaurant marocain qui se respecte. Traditionnellement cuisiné avec des cuisses et du citron confit, et rehaussé de curcuma et de gingembre, je l'ai réadapté à mes goûts (j'ai toujours préféré le blanc ^^) et à ce que j'avais dans mes armoires, vu que la tête en l'air que je suis a oublié de racheter des citrons confits !


Pour 6 convives, il vous faudra :

4 beaux blancs de poulet (ou 6 petits)
6 grosses pommes de terre
1 oignon
1 citron jaune
2 citrons verts
1 petit bocal d'olives vertes
curry, sel, poivre
bouillon de volaille (3 cubes secs ou 6 galets surgelés)
coriandre hachée

Émincer l'oignon, détailler le poulet en gros dés, les citrons en quartiers et couper les pommes de terre en gros cubes.

Dans une sauteuse, faire revenir le poulet et l'oignon dans un peu d'huile d'olive bien chaude. Quand les blancs commencent à dorer, ajouter le curry, sel et poivre et laisser revenir deux minutes en mélangeant pour bien enrober tous les morceaux.

Dans un plat en terre (tajine ou rommertopf), déposer les pommes de terre, puis le poulet. Couvrir avec les quartiers de citron. Saler, poivrer et ajouter à nouveau du curry. Ajouter les olives et les cubes de bouillon. Fermer le plat et le placer dans le four froid. Régler la température sur 180° (th. 6) et laisser mijoter 2 heures au moins.

Au moment de servir saupoudrer de coriandre hachée, fraîche de préférence ou à défaut surgelée.

dimanche 12 mai 2013

Max, de Sarah Cohen-Scali

Je m'aperçois que j'avais oublié de vous relayer ma dernière contribution à Ça dépend des jours, le webzine culturel et versatile !

C'est d'autant plus dommage qu'il s'agit d'un livre que j'ai trouvé absolument fascinant, bien qu'il puisse, par certains aspects, être très dérangeant.

Je vous invite vivement à découvrir ce roman qui, comme beaucoup d'autres, démontre une fois de plus la vitalité, l'originalité et la richesse de la littérature à destination des adolescents, publiée par des maisons qui font un travail remarquable d'édition !

Cupcakes tonka à la mirabelle

Je le dit souvent, je ne suis pas convaincue par les recettes de base des cupcakes que je trouve souvent au mieux inintéressantes voire franchement bourratives. Pour cette nouvelle tentative, destinée à servir de dessert à un petit déjeuner dominical entre amis, je me suis donc appuyée sur une base de génoise (celle du gâteau roulé) à laquelle j'ai ajouté un peu de poudre d'amande et de tonka moulue. Quelques morceaux de mirabelles au sirop (parce que ce n'est pas la saison mais que les fruits de saison, contrairement à ce que dit la légende, ne sont pas compatibles avec mon état de future maman), une cuillère de Confipote à la mirabelle, et le tour est joué.



J'ai toujours préféré la Confipote aux confitures traditionnelle : moins riche en sucre elle révèle beaucoup mieux le goût du fruit, ce qui me convient bien.

Pour 12 beaux cupcakes (taille muffin), il vous faudra :

5 oeufs
150 g de sucre
150 g de farine
2 cc de tonka moulue
1 petit pot de bonnes mirabelles au sirop (Rochefontaine, par exemple)
1 pot de Confipote à la mirabelle

Préchauffer le four à 180° (th. 6).

Dénoyauter les mirabelles et les couper en petits dés.

Séparer les blancs des jaunes d'oeufs. Battre les blancs en neige très ferme. Réserver. Battre les jaunes avec le sucre jusqu'à blanchissement complet. Ajouter la farine mélangée à la poudre d'amande et à la tonka moulue et bien mélanger. Incorporer délicatement les blancs d'oeufs. Ajouter les mirabelles et mélanger délicatement.

Mettre des caissettes dans un moule à alvéoles (type tartelettes ou muffins). Les remplir à moitié de pâte. Ajouter une cuillère à café de Confipote et couvrir de façon à remplir les caissettes à 5 mm du bord avec le reste de pâte.

Enfourner pour 15 minutes.

Servir tiède ou froid. On peut recouvrir d'un topping fait de mascarpone fouetté avec de la Confipote, badigeonner d'un peu de miel ou de confiture chauffés, ou les manger tels quels.

dimanche 5 mai 2013

Veau confit aux petits légumes

En ce joli moi de mars mai, si manifestement enclin à nous faire profiter de nos foyers tant il est pluvieux, gris et frisquet, rien de tel que de revenir aux fondamentaux et de partager en famille un petit plat mitonné longuement pour trouver un peu de chaleur dans la convivialité ! J'ai donc décidé d'en profiter pour tester pour la première fois la cuisson lente sur du veau (je ne l'ai jusque là pratiquée que sur de l'agneau). Mais comme c'est quand même, malgré tout, le beau milieu du printemps et qu'il serait temps que dame Météo s'en rende compte, il fallait y mettre des petits légumes nouveaux, tout frais tout beaux !

Je me suis donc rendue hier chez mon primeur préféré où j'ai trouvé des mini carottes fanes, des mini poireaux et des mini navets. Avec une branche de céleri, quelques tomates et des pommes de terre, voilà donc de quoi nous faire un plat complet et revigorant pour ce soir.



Pour 6 personnes, il vous faudra :

1 beau rôti dans le quasi ou l'épaule (environ 1,2 kilos)
6 mini poireaux
10 mini carottes
8 mini navets
5 tomates branches
1 branche de céleri
2 échalotes
12 petites pommes de terre
30 cl de vin blanc sec
4 feuilles de laurier
4 petites branches de thym (frais de préférence)
4 cubes de fond de veau surgelé (ou 2 bouillons cubes)
huile d'olive
sel, poivre

Préchauffer le four à 160° (th 5-6).

Dans une cocotte allant au four, faire revenir la viande dans l'huile d'olive chaude. La faire dorer sur toutes ses faces. Saler et poivrer généreusement.

Pendant ce temps, puis le temps qu'elle refroidisse, préparer les légumes. Peler les carottes et couper les fanes à 3 cm. Peler les navets et retirer totalement les fanes. Laver soigneusement les poireaux et les couper en quatre dans la longueur, puis en deux dans la largeur. Peler les pommes de terre et les couper en quatre dans la longueur. Détailler les échalotes et le céleri en très petits dés. Couper les tomates en 8 quartiers et les recouper en deux dans l'épaisseur.

Disposer les légumes dans la cocotte autour de la viande dans l'ordre suivant : les pommes de terre au fond, les poireaux, le mélange échalote / céleri, les navets, les carottes. Finir par les tomates en recouvrant aussi la viande. Saler, poivrer. Arroser avec le vin blanc. Ajouter le fond de veau en répartissant équitablement dans le volume de la cocotte. Disposer les quatre feuilles de laurier sur le dessus. Piquer les quatre branchettes de thym en les répartissant également.

Placer la cocotte dans le four et laisser cuire au moins 4 heures (idéalement, aller jusqu'à 7 heures de cuisson) pour obtenir une viande confite à coeur, savoureuse et fondante.

Tenez vous le pour dit : la choses la plus difficile dans cette recette, c'est de résister pendant des heures aux effluves tentateurs qui s'échappent de votre cuisine... Mais ça en vaut la peine, parce que le résultat est à la hauteur du supplice olfactif ;)

vendredi 3 mai 2013

Tajine de veau aux tomates confites et pommes de terre

Je l'ai déjà dit, je suis une grande fan du magazine Saveurs ! Il y a quelques années, maintenant, ils avaient sorti une recette qui est restée comme un must dans mon carnet de cuisine ^^ Je la ressors régulièrement tant elle est simple, savoureuse, fine et délicieuse ! Un plaisir incomparable pour les papilles adeptes du sucré-salé ! Et qui ne demande pas de préparation insurmontable.


Pour 6 personnes, il vous faut :

1 kg de sauté de veau
4 grosses tomates charnues bien mûres (type tomates à farcir)
1 bel oignon
6 belles pommes de terre
3 cubes de bouillon (ou 3 cubes de fond de veau surgelé)
cassonade
huile d'olive
cannelle, sel, poivre

Dans une sauteuse, faire revenir la viande dans l'huile d'olive bien chaude. Quand elle commence à dorer, saupoudrer généreusement de cannelle, saler, poivrer, bien mélanger. Laisser s'imprégner quelques minutes et stopper la cuisson.

Pendant ce temps, émincer en fines rondelles les tomates et l'oignon et couper les pommes de terre en gros cubes.

Dans un plat à four en terre (plat à tajine ou Rommertopf), mettre les pommes de terre, la viande et l'oignon dans cet ordre. Poser les cubes de bouillon. Saupoudrer de cassonade. Recouvrir des rondelles de tomates et saupoudrer à nouveau généreusement de cassonade.

Fermer le plat et le placer dans le four froid. Régler la température sur 180° en chaleur tournante (220° au four traditionnel) et laisser cuire au moins 2h.

Boeuf confit au gingembre et à la tomate

J'ai la chance d'avoir une adorable deuxième belle-mère malgache qui est un fin cordon-bleu et qui partage volontiers ses recettes, astuces et bons plans ^^ Je pense d'ailleurs que c'est un des éléments qui ont fait que ça a tout de suite bien collé entre elle et moi :-P La première fois que nous nous sommes rencontrées, c'était un jour de Noël en famille où elle nous a servi ce plat plein de saveurs que je ne me lasse pas, depuis, de refaire chaque fois que l'occasion s'en présente :) Il faut noter à son honneur que c'est la première fois que j'ai aimé manger un plat au gingembre : la viande est tellement confite et les saveurs se mêlent avec tant de bonheur que je tire mon chapeau à celui qui arrive à y retrouver précisément le goût de ce tubercule dont je ne suis, en temps normal, pas une très grande fan. Mais depuis cette première expérience, je n'hésite plus à tester les recettes qui en contiennent, et j'ai ainsi pu découvrir avec délices tout un monde de plats asiatiques et exotiques dont je craignais à cause du gingembre qu'ils ne me plaisent pas !

N'hésitez pas à la tester à votre tour, d'autant que c'est vraiment un plat simple à cuisiner pour un véritable succès garanti ;)


Voici donc pour vous la recette pour 6 personnes :

1 kg de sauté de boeuf (aussi maigre que possible)
2 oignons
4 gousses d'ail
5 cm de gingembre
3 belles tomates coupées en petits dés
1 cube de bouillon de boeuf
huile
sel, poivre

Dans une cocotte, faire revenir les morceaux de viande dans un peu d'huile bien chaude. Quand la viande est dorée, ajouter les oignons émincés, l'ail et le gingembre écrasés (j'utilise le presse ail pour le gingembre également, que je pèle et coupe en petits cubes à cet effet). Ajouter les tomates. Saler, poivrer et ajouter le bouillon de boeuf (ou deux cubes de fond de veau surgelé).

Laisser mijoter quelques minutes à découvert, puis baisser le feu, couvrir et laisser mijoter 1h30 à feu doux, jusqu'à ce que la viande soit confite et la sauce caramélisée.

Accompagner de riz parfumé ou de pommes de terre à l'eau.