mercredi 26 février 2014

Salade niçoise à ma façon (mais quand même un peu une vraie !)

De retour de quelques jours de vacances à Nice, j'ai appris qu'on m'avait toujours menti sur la salade niçoise (et aussi sur le pan bagnat, d'ailleurs). En fait, ces petites merveilles de la gastronomie azuréenne rendent extrêmement tatillons les habitants de la région : on ne touche pas plus à la "vraie" salade niçoise (dont il est d'ailleurs impossible d'avoir LA recette, chacun y allant de sa variante personnelle... mais tous tombent d'accord pour dire qu'on n'y met pas de légumes cuits, nom de Zeus, et pas de féculents non plus, enfin, à part les févettes, éventuellement), qu'à la vraie quiche lorraine à Nancy (non, on n'y met pas d'emmenthal, nom de Wotan !) ou au vrai gratin dauphinois par chez nous (non, on n'y met pas de fromage non plus, nom d'un petit Allobroge !!!).

Bref, tout ça pour dire que dans une salade niçoise, il n'y a pas de patates, pas de riz, pas de haricots verts, et que les fèves (fraîches) se mangent crues. Eh oui, c'est comme ça et puis c'est tout ! Et on a toujours : des petites olives niçoises (qui sont quand même drôlement meilleures que les machins caoutchouteux et insipides qu'on a tendance à nous refourguer ailleurs), de la tomate (salée), de l'huile d'olive (locale, parce que c'est la meilleure, non mais oh !), de la cébette (petit oignon nouveau plus fin que le classique oignon nouveau qu'on trouve partout ailleurs), des œufs durs, des anchois et du thon (pas forcément les deux en même temps, d'ailleurs, mais toujours au moins l'un des deux, et le thon de préférence frais et mi-cuit, parce que quand même, c'est bien meilleur !). Eh oui, vous l'aurez compris, le Niçois ne plaisante pas avec les bons produits bien de chez lui. Parce que c'est ça, le vrai secret de la salade niçoise : n'y mettre QUE des produits bien frais tels qu'on peut les trouver sur le cour Saleya (mais de préférence en moins cher, parce que bon, le cour Saleya, c'est fort joli, mais tout le monde n'a pas les moyens de s'y fournir exclusivement, hein, quand même !).


Et on peut y ajouter, au choix, et pas tout en même temps : de la févette (ou fève fraîche, donc), du concombre, du poivron (de préférence vert corne de boeuf ou classique rouge), des petits radis, du mesclun, de l'artichaut violet (mais attention, CRU, on vous l'a dit, aucun légume cuit !), du cœur de céleri et de l'oignon rouge.

Et si vous voulez l'avis d'un vrai Niçois, allez donc voir par là

Pour les couverts, ne faites pas attention, mon Grand ne sait toujours pas reconnaître sa gauche de sa droite !

Pour ma version maison, pour 8 personnes, j'ai opté pour :

1/2 bocal d'olives niçoises (directement importées de là-bas !)
3 belles tomates cœur de bœuf
2 poivrons verts corne de bœuf
1 botte de cébette
300 g de gousses de fèves fraîches (je n'ai pas pesé une fois écossées, mais c'était la bonne quantité)
1 concombre
1 boîte d'anchois marinés à l'ail
1 boîte de thon au naturel (impossible de mettre la main sur du thon frais... tant pis, ce sera pour la prochaine fois)
8 œufs
sel, poivre
huile d'olive de très bonne qualité (c'est le seul assaisonnement)
crème de balsamique pour la décoration

Écosser les fèves. Laver tous les autres légumes. Découper les tomates en fines rondelles et les recouper en deux. Saler et réserver à part. Épépiner le concombre et le couper en petits dés. Épépiner les poivrons et les couper en fines lamelles. Couper le bout des cébettes et les feuilles jusqu'au vert clair. Les émincer finement. Égoutter le thon et les olives. Émietter le thon. Si vous avez choisi du thon frais, le poêler rapidement sur toutes les faces pour qu'il soit juste mi-cuit et le laisser refroidir avant de le trancher finement. Cuire, refroidir, écaler et couper en 4 les œufs .

Au moment de servir, mélanger tous les légumes, saler, poivrer et arroser généreusement d'huile d'olive. Bien mélanger. Répartir dans les assiettes, ajouter le thon émietté, les anchois et les olives sur la salade, et les quartiers d'œuf autour. Décorer d'un trait de crème de balsamique.

Et dégustez !!!

mercredi 12 février 2014

Bal de givre à New York

Ce roman n'est pas exactement une nouveauté, mais j'ai eu tellement de plaisir à le lire que ça aurait été dommage de ne pas le chroniquer ! Comme toujours, Fabrice Colin y est brillant et déroutant. Un grand auteur, quel que soit le public auquel il s'adresse.

Je vous laisse donc découvrir sur Ça dépend des jours ma chronique de Bal de givre à New York !