dimanche 16 août 2015

Tarte aux pêches, frangipane à la tonka

Chéri, en grand gourmand qu'il est, suit assidûment la page Facebook de 750g. Hier, une publication en particulier est ressortie : celle d'une tarte à la crème de frangipane tonka et pêches. Vous connaissez mon goût immodéré pour la fève tonka, depuis le temps ! Autant vous dire que cette recette ne pouvait pas m'échapper... En la consultant, par contre, je ne pouvais vraiment pas l'appliquer à la lettre : la frangipane maison, c'est quand même autre chose que celle du commerce, les pêches au sirop alors qu'on est dans la pleine saison de ce beau fruit du soleil, c'est vraiment pas possible, quant à la pâte feuilletée je n'en suis pas fan pour les tartes, je préfère une bonne pâte brisée maison. Et donc, c'est parti pour mon adaptation personnelle de cette brillante idée ^^


Pour une tarte de taille standard, il vous faudra :

Pâte brisée (il vous restera de quoi faire 9 mini-tartelettes par ailleurs : les miennes sont à la reine-claude, à l'amande et à la vergeoise !)
250 g de farine
125 g de beurre mou coupé en petits morceaux
1 jaune d'oeuf
5 cl d'eau
cannelle

Frangipane à la tonka
200 g de beurre mou
200 g de sucre
200 g d'oeuf
200 g de poudre d'amande
20 g de Maïzena
1 fève tonka

5 pêches mûres

Préchauffer le four à 200°C

Préparer la pâte brisée. Dans une jatte, mettre la farine et les dés de beurre. Sabler la pâte en frottant ensemble farine et beurre entre vos doigts, jusqu'à obtenir la consistance d'un crumble. Faire un puits et y ajouter l'oeuf, l'eau et la cannelle. Mélanger du bout des doigts pour obtenir une pâte homogène. Fraiser la pâte 4 ou 5 fois (la rouler en boule et l'aplatir avec la main). La mettre entre deux feuilles de papier sulfurisé et l'aplatir, puis la mettre au frigo pour une demie-heure.

Pendant ce temps, préparer la frangipane. Mélanger tous les ingrédients sauf la tonka, jusqu'à obtenir une pâte homogène. Râper finement la fève tonka sur l'ensemble et mélanger quelques secondes pour bien l'intégrer à l'ensemble.

Eplucher et couper les pêches en lamelles de taille moyenne.

Sortir la pâte brisée du frigo et l'étaler sur 5 mm d'épaisseur. Foncer un moule à tarte et araser le bord de la pâte au couteau pour qu'il n'y ait pas d'excédent au-dessus du bord du moule. Couvrir le fond de tarte d'une première couche fine de frangipane, disposer par dessus les lamelles de pêche et recouvrir le tout du reste de frangipane.

Enfourner pour 45 minutes, en baissant le four à 180°C. Vérifier au bout d'1/2 heure si la frangipane n'a pas trop bruni et couvrir d'une feuille d'aluminium si besoin.

Laisser refroidir la tarte avant de déguster (éventuellement avec une boule de sorbet pêche maison, si, comme moi, vous en aviez acheté plus que nécessaire !).

lundi 10 août 2015

Muffins aux myrtilles sauvages

En faisant mes courses chez mon primeur préféré samedi, je suis tombée sur des myrtilles sauvages. Ne pouvant résister à l'appel de ce plaisir aussi intense que rare, j'en ai bien sûr pris une pleine barquette. Encore fallait-il trouver qu'en faire. J'ai longuement réfléchi, fini par fureter sur le net... avant de tomber sur l'évidence : les muffins à la myrtille. Moi qui adore ça, je ne sais même pas comment j'ai pu ne pas y songer dès le départ ^^ Qu'à cela ne tienne, j'ai trouvé une très chouette recette ici (et d'ailleurs, visitez le blog de C'est ma fournée, parce que vous n'avez pas fini de rêver : Valérie, en plus d'avoir des idées à tomber, est une très bonne photographe qui sait merveilleusement mettre en valeur ses créations !). Les recettes, c'est super bien. Sauf que le dimanche, les commerces ne sont pas ouverts, et quand vous avez 500 g de myrtilles, plus de lait et seulement 4 œufs là où il vous en faudrait 8 pour suivre la recette à la lettre, c'est le moment de sortir vos meilleurs talents d'adaptatrice en remplaçant le lait et les œufs manquants par trois yaourts ! Et hop, une fournée de petites douceurs croustillantes dessus, moelleuses et fondantes dedans, sucrées juste ce qu'il faut, acidulées à souhait et avec une pointe d'épices pour réchauffer le tout... Divin ! Voici donc ma version de ce merveilleux classique de la gastronomie américaine.


Pour 24 petits muffins, il vous faudra :

4 œufs
3 yaourts
300 g d'huile
600 g de farine
300 g de sucre
12 g de levure chimique
4 g de sucre
les grains d'une gousse de vanille
1 cs de cannelle moulue
500 g de myrtilles sauvages soigneusement lavées et équeutées

Préchauffer le four à 160°. Préparer deux plaques à muffins en disposant une caissette dans chaque alvéole (mes caissettes ne sont pas assez rigides et mes plaques pas assez profondes, puisque j'utilise en fait des plaques à tartelettes, ce qui fait que mes muffins ont tendance à pousser en largeur plutôt qu'en hauteur, comme vous pouvez le voir sur la photo ^^' ).

Mélanger les yaourts, les œufs et l'huile au fouet pour obtenir une crème homogène.

Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients secs (sauf les myrtilles, donc). Creuser un puits, y verser l'émulsion précédente et mélanger du centre vers les bords jusqu'à obtenir une pâte bien lisse et homogène, ni trop liquide, ni trop sèche (la consistance d'une pâte à gâteau au yaourt est idéale).

Ajouter les myrtilles (si vous utilisez des myrtilles surgelées, mettez-les telles quelles, sans les décongeler). Bien mélanger pour répartir les myrtilles dans toute la pâte. Garnir les caissettes, au moins aux 3/4.

Enfourner pour 40 minutes. Les muffins doivent être levés, bien dorés et laisser la lame du couteau sans autre trace que le jus des myrtilles rencontrées en chemin... Laisser tiédir avant de vous régaler !


mercredi 5 août 2015

Petites madeleines au cacao, deuxième version

C'est aujourd'hui le dernier jour de mon WE très prolongé. Pour fêter ça (oui, je suis une grande malade qui adore son boulot et qui est contente d'y retourner !!!), hop, un petit goûter vite prêt avec mes lutins (et on n'oublie pas les collègues au passage, qui bénéficieront demain d'une boîte de macarons au citron vert, Dulcey et verveine, d'une autre de macarons tout chocolat et d'une dernière en damier de madeleines au zeste de citron vert et de madeleines au cacao !). Pour les madeleines au zeste de citron vert, je vous laisse retrouver la recette précédemment dévoilée ici.

Comme souvent comme je suis en vacances, je suis très tête en l'air, et j'ai totalement oublié de venir chercher ici la recette que j'avais testée la dernière fois. Je suis donc partie en exploration sur la toile pour en trouver une autre, et ma foi, vu le résultat beaucoup plus aéré, c'était plutôt un hasard heureux, finalement ! C'est sur le très chouette blog de Paprikas que j'ai découvert cette merveille de recette que je vous laisse aller découvrir à votre tour (et j'en profite pour vous encourager à farfouiller un peu dans le blog : il y a plein d'idées très sympathiques).


mardi 4 août 2015

Lapin rôti à la bière

Il y a de nombreuses années de cela, en un temps où faire attention à ma ligne faisait encore partie de mes priorités et que j'avais encore le temps d'y consacré du temps (et de l'argent, et de l'énergie), j'ai à de nombreuses reprises suivi les différentes méthodes Weight Watchers. S'il y a bien une qualité qu'on peut reconnaître à ces méthodes, c'est l'inventivité et la qualité des recettes proposées, même si le business qui en est fait me laisse toujours un peu perplexe. En tout cas, de ces temps très lointains, j'ai conservé en tête une recette que je refais régulièrement, avec un plaisir certain, partagé par tous les convives : la viande est fondante, presque confite, et caramélisée à l'extérieur par la bière qui se réduit totalement. Ce plat s'accommode à merveille de pâtes fraîches et de tagliatelles de légumes.


Pour 4 à 6 convives, il vous faudra :

8 morceaux de râble de lapin (ou deux lapins entiers si vous préférez)
1 tête d'ail
baies de genièvre
feuilles de laurier
sel et poivre du moulin
1 bouteille de bière brune (33 cl)

Préchauffer votre four à 210°.

Disposer vos morceaux de lapin dans un plat à four. Saler, poivrer. Séparer les gousses, les éplucher, les couper en deux et retirer les germes. Les répartir dans le plat de façon à ce que chaque morceau soit en contact avec de l'ail. Répartir de même les feuilles de laurier et les baies de genièvre. Arroser avec la bière, en prenant soin d'humecter tous les morceaux.

Enfourner pour au moins une heure, en prenant soin d'arroser et de retourner les morceaux tous les quarts d'heures. Le jus doit être totalement réduit, à la consistance d'un sirop épais. Si vos morceaux de viande dorent trop vite, ne pas hésiter à baisser la température à 180° et à rallonger un peu le temps de cuisson.

Il est impératif d'arroser et retourner les morceaux très régulièrement : c'est ce qui permet qu'ils soient parfaitement enrobés et caramélisés.

lundi 3 août 2015

Le retour des créations macarons !

De retour des vacances, et après une semaine intense au travail, quoi de plus agréable que de se lancer dans une petite création de macarons pour se garder un petit air de sortie de routine ? Et pour marquer le retour au fourneau, ce n'est pas une mais deux créations, spécialement pour vous, bande de petits veinards ! Pour la première, un zeste de citron vert vient relever des coques de base, enveloppant de fraîcheur une ganache au Dulcey dans laquelle a infusé de la verveine fraîche. Pour la seconde, tout chocolat, le jus du susdit citron vert et une pointe de poivre du Brésil viennent réveiller la ganache au Caraïbe sertie dans son écrin de pur cacao. Comme (presque) toujours, c'est Valrhona qui sublime tout ça ! Et puisque j'ai découvert la meringue italienne pendant mes vacances, hop, on réitère pour ces deux créations : il n'y a pas à dire, le croquant extérieur et le moelleux intérieur sont incomparables !

Pour une quarantaine de macarons au citron vert, Dulcey et verveine, il vous faudra :

3 blancs d'oeufs (110 g)
15 g de sucre vanillé
150 g de sucre en poudre
50 g d'eau (50 ml)
150 g de poudre d'amande
150 g de sucre glace
le zeste d'un citron vert

150g de crème liquide entière
1 branche de verveine fraîche
100 g de Dulcey
50 g de sucre en poudre

Préchauffer le four à 150°.

Battre la moitié des blancs d'oeufs (peser pour arriver exactement à la moitié) en neige très ferme. Serrer en y ajoutant le sucre vanillé : la préparation doit être bien brillante et former des becs d'oiseau.

Préparer le sirop en portant à ébullition (110°) l'eau et le sucre en poudre. Le couler en filet très fin sur la meringue en tournant à vitesse lente, jusqu'à ce que la préparation soit redescendue autour de 40°. Ajouter le reste des blancs d'oeufs et battre quelques seconde jusqu'à ce que la préparation soit homogène.

Mélanger la poudre d'amandes, le sucre glace et le zeste de citron vert. Les ajouter en une fois à la meringue et macaronner en tournant délicatement la masse du bas vers le haut et du centre vers les bords. Attention à ne pas macaronner trop longtemps : il faut juste que la préparation soit homogène. Si vous avez un robot, pour cette étape, retirer le fouet et utiliser la feuille, en mélangeant quelques seconde à vitesse minimum.

Transférer la préparation dans une poche à douille et pocher vos macarons sur une plaque à pâtisser couverte d'une feuille de papier sulfurisé. Cuire 20 minutes. Renouveler l'opération plaque par plaque jusqu'à épuisement de la préparation. Attendre le complet refroidissement avant de retirer délicatement les coques de la feuille.

Pendant la cuisson, préparer la ganache. Porter la crème à ébullition. Hors du feu, y ajouter les feuilles de verveine sans la branche et laisser infuser une quinzaine de minutes. Retirer les feuilles et porter à nouveau à ébullition pour y faire fondre le sucre et le Dulcey. Transférer dans une poche à douille. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur le temps que la ganache prenne.

Quand la ganache n'est plus liquide, garnir les macarons en assemblant les coques deux par deux.

Pour une quarantaine de macarons au cacao, Caraïbe, citron vert et poivre, il vous faudra :

3 blancs d'oeufs (110 g)
15 g de sucre vanillé
150 g de sucre en poudre
50 g d'eau (50 ml)
150 g de poudre d'amande
150 g de sucre glace
2 cs de cacao pur (idéalement Valrhona, beaucoup plus aromatique que ce qu'on trouve en GMS)

150g de crème liquide entière

100 g de Caraïbe
50 g de sucre en poudre
le jus d'un citron vert
deux tours de moulin à poivre

Préchauffer le four à 150°.

Battre la moitié des blancs d'oeufs (peser pour arriver exactement à la moitié) en neige très ferme. Serrer en y ajoutant le sucre vanillé : la préparation doit être bien brillante et former des becs d'oiseau.

Préparer le sirop en portant à ébullition (110°) l'eau et le sucre en poudre. Le couler en filet très fin sur la meringue en tournant à vitesse lente, jusqu'à ce que la préparation soit redescendue autour de 40°. Ajouter le reste des blancs d'oeufs et battre quelques seconde jusqu'à ce que la préparation soit homogène.

Mélanger la poudre d'amandes, le sucre glace et le cacao pur. Les ajouter en une fois à la meringue et macaronner en tournant délicatement la masse du bas vers le haut et du centre vers les bords. Attention à ne pas macaronner trop longtemps : il faut juste que la préparation soit homogène. Si vous avez un robot, pour cette étape, retirer le fouet et utiliser la feuille, en mélangeant quelques seconde à vitesse minimum.

Transférer la préparation dans une poche à douille et pocher vos macarons sur une plaque à pâtisser couverte d'une feuille de papier sulfurisé. Cuire 20 minutes. Renouveler l'opération plaque par plaque jusqu'à épuisement de la préparation. Attendre le complet refroidissement avant de retirer délicatement les coques de la feuille.

Pendant la cuisson, préparer la ganache. Porter la crème à ébullition. Y faire fondre le Caraïbe. Ajouter ensuite le sucre fondu dans le jus de citron vert (attendre que le chocolat soit parfaitement homogénéisé dans la crème pour éviter que celle-ci ne caille). Ajouter deux tours de moulin à poivre et mélanger une dernière fois. Transférer dans une poche à douille. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur le temps que la ganache prenne.

Quand la ganache n'est plus liquide, garnir les macarons en assemblant les coques deux par deux.